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Antonio de Espejo Pour les articles homonymes, voir Espejo.   Cet article est une ébauche concernant un explorateur et la Nouvelle-Espagne. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Antonio de Espejo
Antonio de Espejo (c. 1540 – 1585) est un explorateur espagnol qui mena en 1582-1583 une expédition dans les États actuels du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. BiographieAntonio de Espejo est né vers 1540 dans le village de Torre Milano près de Cordoue en Espagne[1]. Il part pour le Mexique en 1571 avec l'archevêque Pedro Moya de Contreras en tant qu'officier de l'Inquisition puis devient un important éleveur de bétail[1]. Après son implication dans le meurtre de l'un de ses vachers en 1581, il est condamné à une lourde amende et s'enfuit en Nouvelle-Biscaye pour échapper à la sanction[2]. Là, il retrouve les survivants de l'expédition Rodríguez-Chamuscado (en) qui ont exploré les terres de l'actuel Nouveau-Mexique en 1581-1582[3]. Le sort de deux moines restés parmi les Pueblos inquiète leurs frères franciscains qui souhaitent organiser une expédition de secours[3]. Une quinzaine de soldats dont Espejo se rassemblent autour des frères Pedro de Heredia et Bernardino Beltrán pour entreprendre l'expédition[4]. Le groupe part de San Bartolomé au nord de Santa Bárbara pour le Nouveau-Mexique le en suivant le río Conchos[5] jusqu'à sa confluence avec le río Grande où Espejo est élu capitaine de l'expédition par les autres membres du groupe[6]. Le , ils atteignent les premiers pueblos des Amérindiens Piros (en) qui leur apprennent que les moines ont été tués par la tribu voisine des Tiguas[7]. Espejo et ses compagnons arrivent le au pueblo de Puaray où ils ont été tués[8]. Comme dans de nombreux autres pueblos rencontrés jusque là, les habitants s'enfuient dans les montagnes à l'approche des Espagnols[9]. N'ayant plus guère de doutes sur le sort des deux moines, Beltrán souhaite rentrer au Mexique mais Espejo s'y oppose, déterminé à poursuivre après avoir eu vent de l'existence de riches provinces situées à l'ouest[10]. Après avoir exploré la région sans succès, l'expédition revient sur ses pas. À Puaray, les Amérindiens raillent les Espagnols qui décident de leur donner une leçon en incendiant le pueblo, puis en attachant des prisonniers à des arbres pour les flageller, certains jusqu'à la mort[11]. Le groupe rejoint ensuite la vallée de la Pecos puis entame le voyage de retour vers le Mexique le [12]. Suivant le cours du Pecos, ils rencontrent trois Jumanos qui leur conseillent de rejoindre le río Grande[12]. Ils arrivent à San Bartolomé le . Dès son retour, Espejo se met à écrire un compte-rendu de l'expédition, embellissant quelque peu la nature de ses découvertes[13]. Achevé à la fin , une copie est envoyée au vice-roi Moya de Contreras ainsi qu'au roi d'Espagne Philippe II[13]. Il propose d'organiser une nouvelle expédition afin d'installer une colonie permanente au Nouveau-Mexique mais sans succès[14]. Ce n'est qu'en 1595 que la tâche de coloniser le Nouveau-Mexique est donnée à Juan de Oñate[15]. Il entreprend ensuite de retourner en Espagne mais tombe malade à La Havane où il meurt en 1585[16]. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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