Antonio Oliver

Antonio Oliver
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Francisco de Paula Oliver Rolandi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Ginés de Arlés (d) (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Madrid (d)
Université populaire de CarthagèneVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Genre artistique

Antonio Oliver Belmás, né à Carthagène le 29 janvier 1903 et mort le 28 juillet 1968 à Madrid, est un poète, universitaire, critique littéraire et historien de l'art espagnol.

Antonio Oliver appartient au mouvement de la Génération du 27. En 1931, il fonde sous la Seconde République, avec Carmen Conde, l'université populaire de Carthagène.

Biographie

Issu d'une famille d'intellectuels, il est inspiré, dans son adolescence, par Juan Ramón Jiménez, Rubén Darío et les auteurs de la Génération de 98[1].

Il est le frère aîné du futur poète de la Génération de 27 Miguel Valdivieso Belmás[2].

Amoureux de la campagne et des moulins de vent, il passe les étés dans le littoral murcien du port de Mazarrón, lieu qui a inspiré ses premières poésies. En 1922, il est embauché en tant que telégraphe. Pendant un bref séjour à Madrid en 1924, il rencontre Juan Ramón Jiménez et José Bergamín, et il décide d'éditer à Carthagène une revue mensuelle littéraire, Verso y Prosa, à laquelle collaborent Juan Guerrero Ruiz, Pedro Perdomo Acedo et José María de Cossío. En 1925, il publie Mástil, livre de poésie simple et naïve, dans la ligne lyrique des poètes de la Génération du 27.

Élève de Jorge Guillén à l'université de Murcie, il s'inscrit dans l'avant-garde du créationnisme.

Il rencontre la poétesse Carmen Conde en février 1927, qu'il épouse en 1928[3].

Un an plus tard, il fonde avec elle l'université populaire de Carthagène. Dans ses salle de cours professent notamment Margarita Nelken, Elena Fortún, Manuel García Morente et María de Maeztu. L'université propose des hommages pour le tricentenaire de Lope de Vega et le centenaire de Gustavo Adolfo Bécquer, ainsi que des cours sur Concha Espina, Azorín, Cossío, Santiago Ramón y Cajal, ainsi qu'un récital de Miguel Hernández.

Au déclenchement de la guerre d'Espagne, Antonio Oliver est mobilisé sur le front sud de l'Andalousie en tant que télégraphe[4].

Il commence à écrire ses Conversaciones de Andrés Caballero, du nom d'un des pseudonymes qu'il utilise pendant la guerre.

En avril 1946, il est innocenté des délits de rébellion militaire. La dictature franquiste lui accorde la grâce et la liberté définitives. Cette époque est le cadre dans lequel il commence à écrire ses premières "Loas", publiées en 1947.

Il enseigne ensuite la littérature espagnole à l'institut Cervantes de Madrid. Il décède le 28 juin 1968.

Références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Antonio Oliver » (voir la liste des auteurs).
  1. « Antonio Oliver- Biografía - Región de Murcia Digital », sur www.regmurcia.com (consulté le )
  2. « Antonio Oliver Belmás | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es (consulté le )
  3. Instituto de Turismo de la Región de Murcia, « Musée Carmen Conde Et Antonio Oliver : Site officiel tourisme Région de Murcie », sur turismoregiondemurcia.es (consulté le )
  4. (es) Alejandro Pizarroso Quintero, « La Guerra Civil española, un hito en la historia de la propaganda », El Argonauta español. Revue bilingue, franco-espagnole, d’histoire moderne et contemporaine consacrée à l’étude de la presse espagnole de ses origines à nos jours (XVIIe-XXIe siècles), no 2,‎ (ISSN 1765-2901, DOI 10.4000/argonauta.1195, lire en ligne, consulté le )

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