Antonio CoenAntonio Coen
Antonio Coen, né le à Paris, où il est mort le , est un avocat et un homme politique français. En 1920, il devient membre du comité directeur et du Bureau du Parti communiste français durant une année. BiographieEn 1908, il est admis avocat au barreau de Paris[1]. Durant la Première Guerre mondiale, il sert comme sergent. La guerre terminée, il est membre de la 17e section de Paris du Parti socialiste et devient, en 1920, titulaire de la commission exécutive de la fédération de la Seine. Partisan de la IIIe Internationale, il signe, dans le Bulletin communiste, l'appel à la rejoindre. Quelques mois plus tard, il devient membre du comité directeur du Parti communiste français, dont il fait partie du Bureau. En 1921, au congrès de Marseille, il n'est pas reconduit au comité directeur[réf. nécessaire]. L'année suivante, il démissionne à la suite de l'interdiction faite à ces membres d'appartenir à la franc-maçonnerie[1]. Toutefois, en 1926, il est un des orateurs d'un meeting du Secours rouge international[réf. souhaitée]. Il adhère de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) après son départ du Parti communiste et défend dans les prétoires de nombreux militants syndicalistes, il est un spécialiste du droit du travail[1]. Franc-maçonnerieAntonio Coen est initié à la franc-maçonnerie le à la loge « Minerve (410) » appartenant à la Grande Loge de France. Il rejoint la loge « Jean Jaurès » en 1922 dont il devient le vénérable maître l'année suivante. Il entre au conseil fédéral et occupe les postes d'orateur adjoint en 1927, grand-maître adjoint en 1931, puis grand-maître en 1955 et 1956. En tant qu'auteur sur la franc-maçonnerie il rédige en collaboration avec Michel Dumesnil de Gramont, La franc-maçonnerie écossaise. Il est également l'auteur d'un ouvrage édité après sa mort sous le titre de Dante et le contenu initiatique de la Vita Nuova[1] . De 1910 à 1927, il est l'époux de Sasia Erlich[2]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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