Anton Lauber
Anton Lauber, né le à Bâle (originaire de Horw et Marbach), est une personnalité politique suisse, membre du Centre. Il est membre du gouvernement du canton de Bâle-Campagne depuis juillet 2013, à la tête du département des finances et des cultes. BiographieAnton Lauber naît le [1] à Bâle[2]. Il est originaire de Horw et de Marbach, dans le canton de Lucerne[3]. Son père, qui porte le même prénom que lui, est policier et député démocrate-chrétien au Landrat du canton de Bâle-Campagne pendant huit ans dans les années 1970[4],[5]. Il grandit à Allschwil, dans le canton de Bâle-Campagne[6]. Après une maturité de type B (latin-anglais) à Bâle, il fait des études de droit de 1982 à 1988 à l'Université de Bâle, interrompues à plusieurs reprises par sa carrière militaire qui le mène jusqu'au grade de colonel[2],[6],[7]. Après avoir obtenu un brevet d'avocat en 1991 puis un doctorat en 1995[8], il exerce à titre indépendant à Arlesheim à partir de 1996[2]. Marié à Verena Lauber et père de deux beaux-fils[4], il réside à Allschwil[3]. Il est de confession catholique[5]. Parcours politiqueSon premier mandat politique est au législatif communal (Einwohnerrat) d'Allschwil, en 1992[6]. Il accède ensuite au Conseil communal (exécutif) de la commune en 1996 avant de le présider de 2004 à 2013[9]. Il est élu le au Conseil d'État, en remplacement de son collègue de parti décédé Peter Zwick (de)[6], s'imposant face au candidat du Parti évangélique suisse Thomas Jourdan (par 30 867 voix contre 26 281)[10],[11]. Il entre en fonction en juillet et dirige le département des finances et des cultes. Il est réélu avec le meilleur résultat de l'ensemble des candidats en 2015, 2019[11] et 2023[12]. Il préside le gouvernement en 2015-16 et 2020-21[13]. Il lance des mesures d'économie, notamment la réduction des subsides à l'assurance-maladie et des baisses salariales dans la fonction publique, qui contribuent largement à ce que le canton retrouve les chiffres noirs à partir de 2017[5],[6]. Il mène ensuite des réformes fiscales, sa révision de l'imposition des entreprises étant acceptée par le peuple en 2019 et celle visant à réduire l'impôt sur la fortune (réduction du taux maximum de 4,6 ‰ à 3,3 ‰ et rehaussement des montants exonérés[14]) fin 2022[13]. Positionnement politiqueIl fait partie de l'aile droite de son parti[6]. Notes et références
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