Antoine de CournandAntoine de Cournand
Antoine Cournand, dit Antoine de Cournand, ou l'abbé de Cournand, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le et mort à Paris le [1], est un poète et traducteur français. BiographieEntré chez les oratoriens, il enseigna pendant douze ans la rhétorique en province. En 1784, il fut nommé professeur de littérature française au Collège royal. Il fut également lecteur de Louis XVI et abbé de Saint-Étienne-du-Mont. Lorsque survint la Révolution, il devint membre du club des Jacobins et plaida auprès de l'Assemblée pour l'abolition de l'esclavage, pour le démantèlement de la propriété et la redistribution des terres aux pauvres. Il défroqua, plaida pour le mariage des prêtres en 1790 et se maria secrètement en 1791. Après la Commune de 1792, il devint membre de la commission administrative pour Paris. Outre des poèmes didactiques et quelques discours et épitres en vers, il publia des traductions du portugais, de l'italien, du grec et du latin. Sa production littéraire « assez bornée[2] » fut dans l'ensemble peu estimée. Voulant rivaliser avec l'abbé Delille, il se rendit ridicule en plagiant sa traduction des Géorgiques de Virgile[3]. DiversDe sa femme Marie Flore Dufresne, il eut sept enfants, dont :
Sa petite-fille, Marie Roubaud de Cournand (1822-1916), fut la dernière élève de Frédéric Chopin (1810-1849). Son arrière-petite-fille, baptisée également Marie, mourut tragiquement dans l'incendie du Bazar de la Charité. Principales publications
Notes et références
Sources
Liens externes
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