Antoine Ernst et le baron d'Huart fit partie du cabinet des catholiques De Theux et De Muelenaere, comme libéral. Mais l'unionisme allait bientôt disparaître alors, comme l'écrit Alphonse Le Roy, « lors de la création presque simultanée des deux universités libres » l'université catholique de Malines et l'université libre de Bruxelles.
Ernst remit en vigueur la peine de mort en 1835, alors qu'elle avait été supprimée de fait depuis la révolution belge. Comme on peut le lire dans un rapport présenté au Sénat français, en 1867, par M. de la Guéronnière : « En Belgique, pendant une période de cinq années, de 1830 à 1834, la peine de mort, quoique maintenue en droit, a été pratiquement abolie, et cependant les crimes entraînant cette peine ne se sont pas accrus. Toutefois, le gouvernement belge n'a pas jugé pouvoir prolonger l'expérience et l'échafaud, qu'on croyait abattu, s'est relevé ».
Il meurt le à Boppard en province de Rhénanie à l'établissement hydrosudopathique [1] du docteur Schmidt lors d'un voyage qu'il fit pour se faire soigner à Heidelberg.