9 Unclassified Strunz SILICATES (Germanates) 9.F Tektosilicates without Zeolitic H2O 9.FA Tektosilicates without additional non-tetrahedral anions, (Al,B):Si = 1:1 9.FA.35 Reedmergnerite NaBSi3O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Albite NaAlSi3O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Bytownite (Ca,Na)(Si,Al)4O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Anorthite CaAl2Si2O8 Space Group P1,I1 Point Group 1 9.FA.35 Andesine (Na,Ca)(Si,Al)4O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Labradorite (Ca,Na)(Si,Al)4O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Oligoclase (Na,Ca)(Si,Al)4O8 Space Group C1 Point Group 1 9.FA.35 Plagioclase (Na,Ca)(Si,Al)4O8 Space Group C1 Point Group 1
L’anorthite est une espèce minérale du groupe des silicates, du sous-groupe des tectosilicates, de formule Ca Al2 Si2 O8, avec des traces de titane (Ti), de fer (Fe), de sodium (Na) et de potassium (K).
Inventeur et étymologie
Décrite par le minéralogiste Gustav Rose en 1823[3] sur des échantillons du Vésuve, l'anorthite tire son nom du grec a- (préfixe privatif) et orthos (droit). D’où le mot anorthos, non droit, oblique, par allusion au système cristallin de ce minéral[4].
Paramètres de la maille conventionnelle : a = 8,177Å, b = 12,87Å 7, c = 14,169Å, Z = 8 ; alpha = 93,166°, bêta = 115,85°, gamma = 91,216° ; V = 1 340,29Å3
Densité calculée = 2,75
Cristallochimie
L'anorthite est le pôle calcique de la série des feldspathsplagioclases, tandis que l’albite en constitue le pôle sodique. Dans cette série, l’anorthite correspond à : Ab 0-10 % An 90-100 % (où Ab = albite, et An = anorthite). C’est un plagioclase basique.
amphodélite (Nordenskiold) : décrite initialement dans une carrière de calcaire à Lojo en Finlande[5].
anorthoïte : variété non reconnue d'anorthite trouvée à Sillböle en 1884[6].
barsowite (G. Rose) : décrite initialement sur des échantillons sur les berges du fleuve Barsowka dans l'Oural[7].
beffanite : variété non reconnue d'anorthite décrite par Carmelo Maravigna, professeur de géologie à Catane Sicile Italie, et dédiée au comte Francesco Beffa Negrini (1788–1862)[8], minéralogiste italien, en 1839[9].
beffonite : variante orthographique erronée du terme précédent retrouvée dans de nombreux ouvrages du XIXe siècle [10].
biotine : nom donné à des cristaux d'anorthite de Monte Somma par le minéralogiste italien Teodoro Monticelli[11].
barium-anorthite (Nockolds & Zies) : variété riche en baryum de formule idéale (Ca,Ba)Al2Si2O8 décrite sur une seule occurrence : Broken Hill, Comté de Yancowinna., New South Wales, Australie.
bytownite (Thomson 1836) : variété décrite à proximité de Bytown (aujourd'hui Ottawa, Canada). Mélange albite/anorthite pour un ratio de 10/90 à 30/70 [21],[22]. Présente dans de nombreuses occurrences dans le monde, notamment en France à Château-Lambert (Haute-Saône) [23].
↑Manuel de minéralogie, Volume 1 Par Alfred Des Cloizeaux p. 537 1854
↑Traité de minéralogie, volume 4 Par Armand Dufrénoy, p. 94, 1859
↑Revue de géologie et des sciences connexes, volume 17 Par Société géologique de Belgique, Société géologique de France, p. 668, 1937
↑Teodoro Monticelli et Nicola Covelli, Prodromo della Mineralogia Vesuviana, tome I, Naples, 1825, p. 428
↑Traité de minéralogie, Volume 3 Par Armand Dufrénoy p. 661 1856
↑Alexander Karlowitsch Meister, Jahreshericht der Russischkaiserlichen Mineralogischen Gesellschaft zu St. Petersburg für 1908, série 2, vol. xlvi, p. 151–161
↑Alexander Karlowitsch Meister, "Didymolit (ein neues Mineral)", in Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geologie und Paläontologie, vol. 1, 1912, p. 403
↑Mineralogical magazine, Volume 15 Par Mineralogical Society (Great Britain) 1910
↑F. André et J. Béhien, Bull. Minéral., France, 1983, 106, p. 341-351
↑Richter, E. & Rüger, F. (2010): Der Diabas-Tagebau Loitsch in Thüringen und seine Mineralien. Lapis 35 (2), 13-22; 54.
↑Sabina, A. P. (1986) Rocks & Minerals for the collector; Buckingham - Mont-Laurier - Grenville, Québec Hawkesbury - Ottawa, Ontario. GSC Misc. Report 33, 27,38-41 p.
↑Roland Pierrot, Raymond Pulou, Paul Picot, Inventaire minéralogique de la France n°7 - Aveyron, Éditions du BRGM, 1977
↑Eytier JR, Eytier Ch, Favreau G, Devouard B, Vigier J (2004). Minéraux de pyrométamorphisme de Lapanouse-de Sévérac (Aveyron). Cahier des Micromonteurs 85: 3-58
↑Favreau, G., Meisser, N. et Chiappero, P.J. (2004): Saint-Maime (Alpes-de-Haute-Provence) : un exemple de pyrométamorphisme en région provençale, Le Cahier des Micromonteurs, 85, 59-92.