Anny Katan-RosenbergAnny Katan-Rosenberg
Anny Katan-Rosenberg est une médecin et psychanalyste américaine d'origine autrichienne, née le à Vienne (Autriche) et morte le à Cleveland (Ohio). Spécialiste de l'analyse des enfants et proche d'Anna Freud, elle s'exile aux États-Unis après la guerre et crée un centre de recherche au sein du Hanna Perkins Center for Child Development à Cleveland. BiographieAnny Angel-Katan est la fille de Ludwig Rosenberg, pédiatre, avec lequel Sigmund Freud jouait régulièrement au tarot[1].) Elle a connu Anna Freud dans son enfance, sans être particulièrement liée à celle-ci du fait de leur différence d'âge, mais Anna Freud sera son analyste. Elle est aussi liée à la fille d'Oscar Rie, Marianne Kris-Rie, avec laquelle elle fait ses études de médecine. Elle obtient sa maturité en 1917, puis s'inscrit à la faculté de médecin de l'université de Vienne, où elle obtient son diplôme de médecin en 1923. Elle épouse en premières noces en 1926 Otto Angel, avec qui elle a un fils, Klaus Angel qui deviendra à son tour psychanalyste[2]. Elle se forme à la psychanalyse avec Max Eitingon à Berlin, Theodor Reik et de Wilhelm Reich[3]. Elle devient membre du Parti communiste d'Autriche (KPÖ) en 1934[2]. Dans les années 1930, elle épouse Maurits Katan, psychanalyste néerlandais venu à Vienne faire une analyse avec Freud. Elle s'installe en 1936 avec son mari et son fils aux Pays-Bas, en raison de la montée du nazisme, tout en revenant à plusieurs reprises pour aider des psychanalystes à fuir, notamment Margaret Mahler[4]. Sa fille naît en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa fille et elle prennent une fausse identité, tandis que son mari et son fils vivent cachés[5]. Anny Katan-Rosenberg, son mari et leurs deux enfants s'installent après la guerre à Cleveland, aux États-Unis, où elle s'investit dans le développement d'un centre de thérapie pédiatrique au sein de l'actuel Hanna Perkins Center for Child Development[6], inspiré par le modèle de la Hampstead Clinic d'Anna Freud[4]. aux États-Unis, elle milite en faveur de l'analyse laïque, c'est-à-dire la pratique de l'analyse par des psychanalystes n'ayant pas une formation médicale préalable, à une époque où l'American Psychoanalytic Association souhaite réserver l'accès professionnel du métier aux médecins[4]. Publications
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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