Elle exerce différents métiers dans le domaine du livre et débute en 1998 la rédaction de son premier ouvrage, Fenêtres : Open Space, qui sort en 2007[1].
Parmi les thèmes récurrents dans ses ouvrages figurent entre autres la ville, l’importance du lieu et la virtualité, l’enfermement et la mémoire[1].
Le livre parle du travail, des conditions de travail et de la difficulté qu'il y a parfois à aller travailler[2].
Extrait : « Une femme note sur un carnet ce qu'elle voit défiler derrière les fenêtres de la rame du métro : souvent des fenêtres derrière lesquelles s'ébauchent des gestes ... »[3].
Pour Pascal Jourdana, du magazine Le Matricule des anges, le livre « restitue la vie des squatters, le rapport à l’administration pénitentiaire, le désarroi des proches, la cruauté des villes, la difficulté à sortir de l’errance… » et « est aussi une réflexion sur l’écriture et sur la lecture »[5].
Camille Cloarec (Le Matricule des anges), écrit : « L’originalité de sa composition, qui mêle fragments poétiques, anecdotes autobiographiques, paragraphes documentés, donne toute sa force au recueil. »[8].
La revue Les Notes Bibliographiques note à propos du roman : « Cent trente-trois pages de pure poésie : les mots jouent, s’accolent, se déploient en farandole, se télescopent. »[9].
Selon Alain Nicolas, de L'Humanité, son livre « offre le sensible et vivant portrait d’une icône indémodable »[10].
Tiphaine Samoyault écrit dans Le Monde qu'Anne Savelli, a au moins deux points communs avec Joyce Carol Oates : « elle admire son sujet sans jamais le réduire, et elle en fait une réserve d’invention formelle et de réflexion éthique. »[11].
Selon Jérôme Orsoni (Le Temps), « l’ouvrage se révèle une fouille archéologique de notre époque. »[12].
Christine Marcandier écrit dans Diacritik, à propos de cet ouvrage « Ce n’est pas Marilyn telle que vous ne l’avez jamais vue, mais vue des millions de fois et pourtant jamais regardée. »[13].
Pour la revue Les Notes Bibliographiques, Anne Savelli : « s’immerge dans une exposition imaginaire sur Marilyn Monroe et ses photographes. »[14].