Anne Ancelin SchützenbergerAnne Ancelin Schützenberger
Anne Ancelin Schützenberger, née Anna Ancelin-Eynoch, le à Moscou et morte le à Paris 14e[1],[2],[3], est une psychologue, psychothérapeute et universitaire française. Elle est professeure émérite à l'université Nice-Sophia-Antipolis. Elle est mondialement connue pour ses recherches sur la psychogénéalogie, et notamment pour son ouvrage Aïe, mes aïeux ! (première parution en 1988). BiographieAnne Ancelin Schützenberger naît le à Moscou, fille de Simon Eynoch et de Bella Rosenblum. Elle grandit à Paris et étudie au lycée Molière[4]. Elle obtient son baccalauréat mathématiques et philosophie, puis elle s'inscrit à l'université, en droit, puis en psychologie[5]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle participe à la Résistance, Mouvement de Libération Nationale. Sa maison est incendiée par des soldats allemands le dans le centre de la France[5]. En 1948, elle épouse Marcel-Paul Schützenberger. Le couple a une fille, Hélène, en 1950. En 1950, elle reçoit une bourse Fullbright pour se spécialiser en psychologie sociale et dynamique des groupes aux États-Unis pendant trois ans. De 1951 à 1952, elle participe à plusieurs stages à l'Institut Moreno (Beacon, New York). Elle obtient le diplôme américain « TEP » (Trainer Educator and Practitioner) et le diplôme Director of Moreno Institute. Elle réalise une analyse avec Robert Gessain, puis avec Françoise Dolto et se forme au psychodrame avec Jacob Levy Moreno[5]. Elle crée avec Gérard Milhaud et quelques étudiants le Bulletin de Psychologie des Étudiants de l'Université de Paris (1947-48), qu'elle avait animé, et dont elle avait assumé la fonction de rédactrice en chef avec André Kirschen, puis seule jusqu’à son départ en Amérique. Elle participe à l'organisation du Council pour la création d'une association internationale de psychothérapie de groupe, depuis 1950, puis cofonde l'Association Internationale de Psychothérapie de groupe (IAGP). Elle en est la première secrétaire générale, puis vice-présidente, et depuis 2003 « archiviste honoraire ». En 1964, elle participe à l'organisation d'un congrès sur le psychodrame à la faculté de médecine de Paris, sous la présidence de Paul Sivadon, avec la participation de Moreno[5]. Elle soutient une thèse de psychologie puis elle est nommée professeure à l'université de Nice[5]. Activités éditorialesEn 1985, elle publie Vouloir guérir et commence à aider des malades atteints de cancer en phase terminale, dont certains vivent encore[Quand ?]. Elle participe à la « Consultation Nationale sur le cancer ». En 2002, son livre Aïe mes aïeux ! est un best-seller. En 2004, elle enseigne le transgénérationnel en Australie, Argentine, Suède et Portugal.[réf. nécessaire] Elle publie deux nouveaux livres : Le Psychodrame et, avec le docteur Ghislain Devroede, Ces enfants malades de leurs parents. PostéritéDepuis 2015, l'association Moreno Museum à Turin, en Italie, réorganise et catalogue les archives professionnelles de la chercheuse pour les rendre disponibles à la recherche[6]. Prix et distinctions
Publications
Notes et références
Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externes
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