Jules Borelli l'atteint le 15 juin 1886 et y demeure jusqu'au 26 juin[1].
Il en attribue l’étymologie à une reine oromo nommée « Anko » qui aurait habité et gouverné le pays et à « bœr », signifiant « porte » ou « péage »[2].
Borelli lors de son exploration de l’Éthiopie s'y rend régulièrement et c'est à Ankober qu'il rencontre pour la première fois Arthur Rimbaud le mercredi 9 février 1887[3]. Il le décrit ainsi :
« M. Rimbaud, négociant français, arrive de Toudjourrah, avec sa caravane. Les ennuis ne lui ont pas été épargnés en route. Toujours le même programme : mauvaise conduite, cupidité et trahison des hommes ; tracasseries et guet-apens des Adal ; privation d'eau ; exploitation par les chameliers...
Notre compatriote a habité le Harrar. Il sait l'arabe et parle l'amharigna et l'oromo. Il est infatigable. Son aptitude pour les langues, une grande force de volonté et une patience à toute épreuve, le classent parmi les voyageurs accomplis »[4].
Notes et références
↑Jules Borelli, Ethiope méridionale, 1890, p. 88-97