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André Soulier est un avocat et homme politique lyonnais, en 1959 il entre au barreau de Lyon, dont il est le doyen en 2021. Il exerce également à Paris et Bruxelles.
Sa carrière d'avocat connait comme principales affaires, l'acquittement de Jean-Marie Deveaux en 1969 qui lui vaut l'ébauche de la loi sur l'indemnisation des personnes acquittées.
Il est avocat des parties civiles de 87 victimes du crash du Mont Sainte-Odile et de 52 victimes de l'incendie de la discothèque du 5-7.
En parallèle il participe activement a la vie politique lyonnaise.
Sa carrière politique prend forme sous Francisque Collomb, dès 1977 il est adjoint au maire pour devenir en 1983 premier adjoint à la mairie de Lyon. Pendant cette période il est parallèlement vice-président de la COURLY.
Sur la scène régionale, il occupe le poste de conseiller régional de 1977 à 1983 pour ensuite devenir vice-président de la région en 1983.
Entre 1992 et 1999 il est député européen, et occupe le poste de questeur du parlement européen.
Il rompt avec le parti Démocratie libérale en 1998, reprochant à ses dirigeants des alliances avec l’extrême droite[2].
Il fait son retour sur la scène municipale à la fin du mandat de Michel Noir pour occuper sous le mandat de Raymond Barre le poste d'adjoint au rayonnement international et au tourisme. Il organise notamment le G7 à Lyon en 1996.
Il a également été maire de la commune de Villié-Morgon dans le Beaujolais entre 1970 et 1977.
En 2016, André Soulier exerce encore son métier d'avocat mais s'est retiré de la vie politique malgré le soutien apporté lors des Municipales de 2014 à Thierry Philip, maire du 3e arrondissement de Lyon, puis à Gérard Collomb.
André Soulier est également impliqué dans le monde du Football. Il a été le président du Conseil national de l'éthique où il condamne Bernard Tapie dans l’Affaire VA-OM notamment.
Il se prononce ensuite contre la remontée du club marseillais en première division, la DNCG qu’il préside alors lui interdisant de remonter en Division 1 étant donné l'existence d'une dette de 250 millions de francs[4].
Détail des fonctions et des mandats
Mandats parlementaires
- : député européen
- : député européen
Conseiller municipal
1970-1977 : maire de Villié-Morgon
1977-1983 : adjoint au maire de Lyon
1983-1989 : premier adjoint à la ville de Lyon
1977-1989 / 1995-2001 : vice-président de la communauté urbaine de Lyon
1989-2001 : conseiller à la communauté urbaine de Lyon
1977-1983 / 1986-1992 : conseiller régional de Rhône-Alpes
1983-1986 : vice-président du conseil Régional de Rhône-Alpes.
1995-2001 : adjoint à la mairie de Lyon chargé du rayonnement international et du tourisme
En 2019, André Soulier est accusé d'avoir fait preuve de discrimination à l'embauche à l'encontre d'une jeune avocate enceinte[6], mais est ensuite mis hors de cause à titre personnel[7].