Andreas SpäthAndreas SpäthAndreas Spaeth
Andreas Späth (ou Andreas Spaeth), né le à Rossach dans le duché de Saxe-Cobourg et Gotha et mort le à Gotha, est un compositeur allemand de musique romantique. BiographieOrigineAndreas Späth est né le en Haute-Franconie à Rossach (Großheirath) dans l'arrondissement de Cobourg[1],[2],[3],[4]. Formation et carrièreAndreas Späth reçoit ses premières leçon de musique de l'instituteur de son village, Johann Georg Walther[1],[5]. En 1810, il est admis comme clarinettiste au sein de l'orchestre de la cour de Cobourg[1],[3],[5],[6] et il reçoit des cours de Christian F. Gumlich (ou Grumlich), organiste de la cour et musicien de la chambre du prince[1],[5],[7]. En 1813 il est promu au rang de hautboïste de première catégorie[1]. En 1814 et 1815, il s'occupe exclusivement de la composition de marches et de morceaux d'harmonie pour les corps de musique militaire[5]. En 1816, Andreas Späth accompagne son employeur le duc Ernest Ier à Vienne afin de parfaire sa formation auprès des compositeurs Philipp Jakob Riotte et Franz Xaver Pecháček[1],[3],[5],[6],[7],[8],[9]. De retour à Cobourg, vu le peu de perspectives d'ascension au sein de la chapelle de la cour, Späth prie en 1821 le duc de le congédier afin de pouvoir accepter un poste d'organiste à Morges en Suisse[1],[10]. Il travaille ensuite pendant 11 ans comme organiste à Morges, petite ville du canton de Vaud au bord du lac Léman, où il crée, en marge de ses fonctions à l'église, une société musicale constituée d'un chœur et d'un orchestre d'amateurs[1],[3],[5],[6]. En 1833, Andreas Späth devient directeur de la société de musique, professeur de chant et organiste de la ville à Neuchâtel[1],[3],[5],[6],[7]. Malgré sa situation confortable à Neuchâtel, Späth tente néanmoins plusieurs fois d'obtenir à la cour de Cobourg un poste qui corresponde à ses capacités[1]. En 1838, à l'âge de 48 ans, après 17 ans en Suisse, il est rappelé dans sa ville natale pour y occuper les fonctions de premier violon, d'organiste de la cour et de professeur de musique à l'école normale[1],[3],[10]. En 1854, il est nommé maître de chapelle de la cour à Cobourg[7]. Il reste à la chapelle de la musique de la cour de Cobourg jusqu'à sa pension et jouit d’une haute estime[1]. Andreas Späth s'éteint le 26 avril 1876 à l'âge de 86 ans à Gotha[1],[2],[3],[6],[7]. ŒuvreAndreas Späth a écrit plusieurs opéras pour le théâtre de Cobourg et plus de 100 compositions instrumentales et vocales, dont des ballets, des oratorios, des psaumes, un Te Deum et une messe à quatre voix[5],[6],[9]. Ses opéras sont composés sur des livrets écrits par Leonhard Widmer, un librettiste originaire de Zurich et rencontré à Lausanne, essentiellement connu pour avoir composé les paroles du Cantique suisse[11], qui est l'hymne national de la Suisse depuis la seconde moitié du XXe siècle. Opéras
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