Ancien palais de justice de PerpignanAncien palais de justice Palais de la Députation
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L'ancien palais de justice de Perpignan et palais de la Députation est un édifice de la commune de Perpignan en Pyrénées-Orientales, dans l'ancienne région du Languedoc-Roussillon. HistoireLe bâtiment qui fait suite à l'hôtel de ville a été construit pour être le siège dans le comté du Roussillon de la représentation permanente de la « Diputació al General » ou « Generalitat »[1], c'est-à-dire la représentation du pouvoir politique et administration barcelonais puis de la principauté de Catalogne qui était centralisé à Barcelone qui émanait de la Cort General de Catalunya. Le , la Généralité avait donné à l'auditeur triennal Bernard Aybri 2 200 livres barcelonaises pour acheter un terrain à Perpignan et construire le bâtiment[2]. Les travaux int pu commencer rapidement. Le , le Généralité envoie 1 066 livres barcelonaises aux administrateurs de l'œuvre de ce bâtiment pour payer les travaux. Marc Safont (es) est alors « mestre de cases » de cet édifice. Il avait participé à la construction du palais de la généralité de Catalogne[3],[4] Le palais de la Députation a été construit sur l'ancienne place du pain, aujourd'hui place de la Loge, qui est depuis le Moyen Âge le centre actif, commercial et politique de Perpignan[5], avec la présence des différentes puissances locales : la Bourse des Marchands ou la Loge de mer, l’hôtel de ville et le palais de la Députation[6]. La façade arrière s'ouvre sur la rue de la Barre. Après le rattachement du Roussillon à la France à la suite du traité des Pyrénées, en 1659, il est occupé par le Conseil Souverain du Roussillon, puis par le tribunal de première instance jusqu'à la construction d'un nouveau palais de justice. L'édifice est alors cédé à la ville de Perpignan qui l'a été intégré à l’hôtel de ville, en 1866. L'ancien palais de justice, attenant à la mairie est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [7]. ArchitectureLes fenêtres trilobées[1] de colonnes avec des chapiteaux avec des motifs de feuillage et des façades sobres et symétriques, perforées de majestueuses portes semi-circulaires, sont d'une grande pureté, dans le style gothique. Les colonnettes d'une extrême minceur qui portent des linteaux ajourés en forme d'arc trilobés n'ont été possibles qu'en utilisant du calcaire nummulitique provenant de Monjuic, dans la province de Gérone, dans lequel on peut tailler des colonnes monolithes de plus de deux mètres de hauteur avec des diamètres inférieurs à dix centimètres et capables de reprendre des charges importantes[8]. Dans son premier état, le palais comprenait deux ailes sur les rues dont les façades sur les rues de la Barre et de la Loge sont identiques. Elles comportent au rez-de-chaussée un portail avec un arc en plein cintre extradossé avec de gigantesques voussoirs mesurant près de 2 mètres. L'édifice comprend actuellement quatre ailes entourant un patio. Les deux ailes supplémentaires ont été construites plus tardivement. L'aile gauche a été transformée au XVIIIe siècle dans le style de l'architecture française avec une porte ornée d'une agrafe au centre de la façade donnant sur un escalier à volées droites en pierre, pourvu d'une rampe en fer forgé. La cour a conservé son vieux puits à margelle en marbre. Notes et références
Source
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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