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Rite alexandrin
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Historique
Étymologie
Le terme grec anaphore veut dire « prière de l'offrande », « prière qui fait monter à Dieu l'offrande »[2]. Le terme araméen pour l'anaphore est qurraba (on trouve aussi qurbana). Le terme syriaque est quddàša, qui veut dire « sanctification », ou plus précisément « prière pour la sanctification des dons et de l'assemblée »[2].
Origines juives
L'anaphore chrétienne a des racines juives. On retrouve dans l'anaphore une forme littéraire archétype: la beråkâ juive (et sa forme sous-jacente qu'est la tôdâ ou prière de l’alliance), bien que celle-ci ne puisse être considérée comme le modèle unique et exclusif de l'anaphore[2].
Développements
Différentes structures pour l'anaphore
Il existe des anaphores dont la structure est plus polarisée par l'anamnèse, et d'autres plus polarisées par les épiclèses[2],[3].
Les anaphores à dynamique anamnétique[4] articulent leurs éléments ainsi :
Préface ;
Sanctus ;
Post-Sanctus ;
Récit de l’institution ;
Anamnèse ;
Épiclèse sur les oblats ;
Épiclèse sur les communiants ;
Intercessions ;
Doxologie.
Cette structure est propre à l'anaphore syro-occidentale (ou antiochienne).
Les anaphores à dynamique épiclétique articulent leurs éléments selon trois différents structures :
↑Traduction R. H. Connolly, H. W. Codrington ; Two Commentaries on the Jacobite Liturgy by George Bishop of the Arab Tribes and Moses bar Kephas, together with the Syriac Anaphora of St James and a document entitled The book of life ; Londres, 1913 (réimpr. 1969).
↑ abc et dCesare Giraudo, « Pneumatologie en Orient et en Occident », in L'Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde. Perspectives théologiques et ouvertures sur le monde, Actes du Symposium international de théologie. Congrès eucharistique, Québec 11-13 juin 2008, Québec 2009, p.90-120. – [PDF] Texte en ligne
↑In Unum Corpus : Traité mystagogique sur l'Eucharistie, Cesare Giraudo, Cerf, Paris, 2014.