Amalric II de Narbonne

Amalric II de Narbonne
Amalric II de Narbonne et Simone Bardi en 1291, fresque de Michelangelo Cinganelli (it), salle du Triomphe de la famille Bardi, Palazzo Bardi-Guicciardini (it), Florence, fin du XVIe siècle.
Fonction
Vicomte de Narbonne
-
Aymeri V de Narbonne (d)
Titre de noblesse
Vicomte de Narbonne
Biographie
Décès
Activités
Père
Mère
Sibylle de Foix (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jeanne de l'Isle Jourdain (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Aymeri V de Narbonne (d)
Pierre de Narbonne (d)
Sibylle de Narbonne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Personne liée
Guillaume de Durfort (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Amalric II de Narbonne, mort le , est un seigneur et un homme de guerre français. Condottiere en Italie en 1288-1289 au service de Charles II d'Anjou, il commande les forces guelfes à la bataille de Campaldino en 1289. Il devient vicomte de Narbonne (1298-1328) à la mort de son père, Aymeri IV.

Biographie

Amalric II de Narbonne est le fils aîné d'Aymeri IV, vicomte de Narbonne et de son épouse Sibylle de Foix, l'une des filles du comte Roger IV de Foix.

Condottiere en Italie en 1288-1289 au service de Charles II d'Anjou, il commande les forces guelfes à la bataille de Campaldino en 1289. Il devient ensuite vicomte de Narbonne (1298-1328) à la mort de son père, Aymeri IV.

Amalric II et son épouse Jeanne de l'Isle-Jourdain sont ensevelis dans l'église du couvent des Prêcheurs de Narbonne[1].

Mariage et descendance

Amalric II épouse vers 1280 Jeanne de l'Isle-Jourdain, fille de Jourdain IV, seigneur de l'Isle-Jourdain.

De ce mariage naissent au moins sept enfants :

  • Aymeri V (v. 1293[2]-1336), vicomte de Narbonne de 1328 à 1336 ; marié (1309) à Catherine de Poitiers, puis (1321) à Tiburge, héritière de Puisserguier, d'abord promise à son frère Guillaume ;
  • Guillaume, seigneur de Montagnac ; d'abord fiancé le à Tiburge, héritière de Puisserguier, qui est enlevée et mariée par son frère Aymeri en 1321, puis épouse Gaillarde de Lévis ;
  • Pierre (mort en 1347/1348), évêque d'Urgell de 1341 à 1347/1348 ;
  • Sibylle, épouse Pons VI d'Empúries ;
  • Jeanne, épouse Déodat, seigneur de Séverac ;
  • Gaucerande, épouse, par contrat du 25 janvier 1303, Garin de Châteauneuf, seigneur d'Apchier (ou Apcher), puis le 29 octobre 1317 Jaspert V, vicomte de Castelnou ;
  • Constance, née v. 1310[3], épouse (1329) Arnaud de Trian, seigneur de Castelnau de Montmirail et de Tallard, neveu du pape Jean XXII (1316-1334) et maréchal de la cour romaine ;

Bibliographie

  • Jean Régné, Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration, thèse de l'École des chartes, publiée dans une série de six d'articles dans le Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne :
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : 1re partie », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 10,‎ , p. 37-130 (lire en ligne)
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : 2e partie », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 10,‎ , p. 189-279 (lire en ligne)
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : 3e partie », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 10,‎ , p. 367-465 (lire en ligne)
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : 4e partie », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 10,‎ , p. 521-586 (lire en ligne)
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : pièces justificatives », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 11,‎ , p. 47-130 (lire en ligne)
    • Jean Régné, « Amauri II, vicomte de Narbonne (1260?-1328) : sa jeunesse et ses expéditions, son gouvernement, son administration : index et table des matières », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, vol. 11,‎ , p. 301-363 (lire en ligne)
  • [Histoire générale du Languedoc, t. 10] Claude Devic, Joseph Vaissète, Ernest Roschach et al., Histoire générale de Languedoc, t. 10 : 1271-1443 (notes et preuves), Toulouse, Privat, , 3e éd. (1re éd. 1730-1745) (lire en ligne)
  • Pierre-Vincent Claverie, « Grandeur et décadence de la communauté narbonnaise de Chypre au Moyen Âge », Επετηρίδα του Κέντρου Επιστημονικών Ερευνών, vol. 39,‎ 2016-2018, p. 9-127 (lire en ligne).
  • Hélène de Tarde, « Le Pariage du 7 avril 1309 », dans Narbonne, archéologie et histoire : 45e Congrès de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Narbonne, 14-16 avril 1972, vol. 2, Montpellier, 1973, p. 77-83. (pariage entre Amalric II et le roi Philippe IV le Bel)
  • (it) Matteo Ferrari, Riccardo Rao et Pierluigi Terenzi, « Rappresentazioni del potere angioino nell’Italia comunale: sovrani, ufficiali, città », dans Thierry Pécout (éd.), Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (xiiie-xve siècle) : vers une culture politique ?, Rome, Publications de l’École française de Rome, (ISBN 978-2-7283-1444-7, DOI 10.4000/books.efr.7110, lire en ligne).
  • (it) Raffaele Taucci, « Guglielmo di Durfort e la battaglia di Campaldino », Studi Storici dell'Ordine dei Servi di Maria, vol. 1, no 2,‎ , p. 93-108.

Voir aussi

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Notes et références

  1. Jacqueline Caille, « Les Ordres mendiants à Narbonne des origines à la fin du Moyen Âge », dans Sophie Cassagnes-Brouquet et Agnès Dubreil-Arcin (dir.), Le Ciel sur cette terre : Dévotions, Église et religion au Moyen Âge : mélanges Michelle Fournie, Toulouse, Presses universitaires du Midi, (DOI 10.4000/books.pumi.41721, lire en ligne).
  2. Un acte juridique du déclare le futur Aymeri V majeur de seize ans (Régné 1908, p. 456)
  3. Constance de Narbonne est dite majeure de douze ans dans un acte juridique du (Régné 1908, p. 464)