Amélie RigardAmélie Rigard Sœur Julie remerciée par Maurice Gamelin.
Amélie Rigard, en religion Sœur Julie (1854-1925), est une religieuse française. Elle est entrée à la Congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy ayant pour patron Saint Charles Borromée. BiographieSa famille est originaire de Sainte-Geneviève, village situé sur l'une des collines du Grand-Couronné. Elle nait le à Landremont et entre en religion à vingt-et-un ans à Nancy. Après ses vœux religieux, elle est affectée successivement à Dole, Plombières, puis à nouveau à Dole et Sainte-Menéhould. Elle prend la tête l'hospice de Saint-Matthieu de Nancy à l'âge de 42 ans, avant sa nomination à celui de Gerbéviller en 1912. C'est en ce lieu que le , avec les autres sœurs, elle soigne et nourrit les soldats blessés et tient l'hospice qui fut l'un des rares bâtiments à résister à la destruction de la ville. Au début de la guerre, les Allemands sont stoppés au pont sur la Mortagne à Gerbéviller. Le village est bombardé. Un millier de blessés français (civils et militaires) et allemands sont conduits à l'hospice. Un officier allemand exige de pénétrer dans le bâtiment et menace de le brûler, mais sœur Julie lui tient tête et réussit à le convaincre que l'hospice n'abrite que des blessés, dont des Allemands, et obtient qu'il soit épargné. Le président de la République, Raymond Poincaré, en visite à Gerbéviller le 29 novembre 1914, décernera la légion d'honneur[1] à "l'infirmière de l’hospice-ambulance de Gerbéviller"[2]. Une citation à l'ordre de l'Armée[3] lui sera également attribuée. Après guerre elle continue son service auprès des habitants de Gerbéviller où elle meurt en . Notes et références
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