Alphonse Rebière, né le à Tulle et mort le à Paris, est un professeur de mathématiques et un écrivain scientifique français.
Biographie
Après des études à l'École normale supérieure de 1862 à 1865, il enseigne tour à tour dans les lycées de Cahors et de Dijon avant de revenir à Paris (en 1877 au lycée Charlemagne puis à partir de 1881 au lycée Saint-Louis)[1] et publie à cette période plusieurs ouvrages à visée pédagogique.
À la suite d'une conférence le 24 février 1894 au Cercle Saint-Simon, Alphonse Rebière publie un fascicule de 87 pages intitulé « Les femmes dans la science » qui reprend les biographies des mathématiciennes Hypatie, Émilie du Châtelet, Maria Gaetana Agnesi, Sophie Germain, Mary Somerville et Sofia Kovalevskaïa. En 1897, il reprend cette publication pour une seconde édition beaucoup plus étoffée mentionnant plusieurs centaines de femmes scientifiques.
Au regard de ce travail, Rebière est parfois ainsi présenté comme avocat de la cause féminine[note 2].
↑Il est membre fondateur de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze en 1878[3],
↑L'adresse du livre à sa petite-fille « Tu n'as pas encore quatre ans, mon enfant, et tu commences à peine à lire. Je désire que tu ne saches jamais autant de mathématiques que ton papa Édouard » est une boutade évidente.
Références
↑Nécrologie par Émile Fage et Félix Vintéjoux, Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, avril-mars 1900, p116-122 « page Gallica de l'article ».
↑Nécrologie dans le Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, 1900, p158-159 « page Gallica de l'article ».