Elle est née et vit à Paris. Après une maîtrise de lettres à la Sorbonne et l'écriture d'une thèse consacrée à Au Hasard Balthazar de Robert Bresson sous la direction de l'historien du cinéma Jean Mitry, elle réalise un court-métrage adapté d’un conte d'Hoffmann, sélectionné au Festival de l’Espace Cardin. Puis elle exerce en parallèle, pendant une dizaine d’années, les métiers de lectrice de scénarios au Bureau des projets de France Télévisions, et de professeure de français dans le secondaire. Depuis 2000, elle se consacre exclusivement à la traduction littéraire. Parmi une centaine d'ouvrages de langue anglaise et espagnole, elle a traduit les œuvres du Cubain Abilio Estévez (Grasset - Prix du Meilleur Livre étranger 2000), du Chilien Antonio Skarmeta (Grasset), des nouvelles de Ray Bradbury, de Stephen King (Hachette), des inédits de Katherine Mansfield (Stock). En 2003, elle a animé, avec le professeur et traducteur Guy Leclercq, des séminaires de traduction pour l’ESIT à l’université Paris-Dauphine, et les tables rondes du Troisième Séminaire de la traduction littéraire de Turin autour d’Abilio Estévez et de ses dix traducteurs et traductrices. Elle est actuellement membre expert indépendant de la commission du CNL d’aide aux œuvres étrangères en voie de publication. Elle est aussi l’auteure de deux romans, Le Marchand de biens[1], qui reçoit en 2011 un prix de la Société des gens de lettres, et Un Désordre plus fort que la mort, aux éditions Jacques Flament, en 2021.
Préface de l'édition des œuvres complètes d'Edgar Allan Poe traduit par Charles Baudelaire : Une Fraternité littéraire, Jacques Flament Éditions, , 538 p. (ISBN978-2-36336-478-4)[7]
↑Présentation Prix SGDL (Noëlle Chatelet) : « Jouissif, ce texte faussement quotidien qui fleure la métaphysique, et qui, dans une tension qui relève à la fois de I'art du suspense à la Hitchcock et de l'épouvante à la Edgar Poe, nous rappelle que derrière l'homme civilisé auquel nous aspirons à être, la force irrépressible de la pulsion est la plus forte et, au sens propre comme au figuré, nous pétrifie. »