Ali Saibou
Ali Saïbou, né le à Dingajibanda et mort le à Niamey, est un militaire et homme d'État nigérien. Il est chef de l'État du au . Il est surnommé « l’homme de la décrispation »[1]. BiographieNé le à Dingajibanda dans l'arrondissement de Ouallam en Afrique-Occidentale française, il est le cousin du général Seyni Kountché. À la mort de Kountché le , il est désigné par le Conseil militaire suprême pour lui succéder. Le 17 novembre, il est confirmé dans ses fonctions, qu'il exerce initialement à titre provisoire[2]. Sa politique est très différente de celle de son prédécesseur. C'est l'« homme de la décrispation ». Il déclare l'amnistie générale des condamnés politiques, fait libérer tous les prisonniers impliqués dans la tentative de coup d'État d', libère également Hamani Diori et tolère une certaine liberté d'expression. Il fait adopter en 1989, par référendum, la Constitution de la IIe République qui le consacre comme président de la République en décembre, élu sans opposition avec 99,60 % des suffrages. La même année, il est le créateur du Mouvement national pour la société du développement (MNSD),alors parti unique. Il fait ensuite adopter une nouvelle Constitution en 1992 et quitte le pouvoir l'année suivante, après l'élection à la présidence de Mahamane Ousmane. Notes et référencesNotes
Références
Liens
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