Alfred Delacour

Alfred Delacour
Portrait photographique par Nadar.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre-Alfred LartigueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Parentèle
Pierre Lacour (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Pierre-Alfred Lartigue, dit Alfred Delacour ou Alfred-Charlemagne Delacour, né le à Bordeaux et mort le à Paris 9e, est un dramaturge et un librettiste français.

Biographie

Fils du pharmacien et chimiste François Lartigue (1767-1842) et de Madeleine Delacour (1779-1871), neveu de Pierre Delacour, professeur à l’école des beaux-arts de Bordeaux Lartigue a été reçu docteur en médecine à Paris en 1841.

Sa première pièce, qu’il a signée « Delacour »[1], qui était le nom de sa mère[2], a été jouée au Gymnase en 1847 ; elle avait pour titre l’Hospitalité d’une grisette. Le succès obtenu par cette pièce a engagé son auteur à continuer[3]. Quelques années plus tard, il quitte l’exercice de la médecine et signe depuis un grand nombre de pièces, écrites pour la plupart en collaboration, pour les scènes de genre[4]. Auteur prolifique, ses collaborateurs habituels sont Eugène Labiche et Clairville, Paul Siraudin, Eugène Moreau, Lambert-Thiboust, Marc-Michel, Léon Morand (d) Voir avec Reasonator, etc. à plusieurs vaudevilles[5].

Ses principales œuvres sont : le Courrier de Lyon, drame en cinq actes avec Siraudin et Moreau ; la Cagnotte et Célima et le Bien-Aimé, avec Labiche[3].

Il épouse, le , à Paris 2e, Philippine Louise Marie Judith Laub, née le , à Lutry en Suisse[6] et morte, le 8 octobre 1895, à Neuilly-sur-Seine[7].

Le couple habitera quelques années à Arromanches-les-Bains, rue de la Campagne[8],[9].

Mort du diabète[10] en son domicile, 39 rue de Châteaudun, il est inhumé temporairement, le , au cimetière parisien de la Chapelle[11],[12], son corps est ensuite transféré quelques jours plus tard au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux dans le caveau de la famille Lartigue-Delacour. Il est mort pauvre, s’étant donné la tâche de payer les dettes de son père, ce à quoi était parvenu, mais au prix des plus grands sacrifices, ayons du vendre son répertoire au-dessous de sa valeur pour faire honneur à sa signature. De plus, il avait pourvu à l’éducation du fils d’un de ses meilleurs amis, Nérée Desarbres, qui était mort sans laisser de fortune[13].

Titre et décoration

Publications

Médecine

  • Questions sur diverses branches des sciences médicales : thèse, .
  • Manuel des goutteux, 1886.
  • La Médecine des premiers soins, 1872.
  • Hygiène des goutteux, 1870.
  • Goutte et rhumatismes, de leur traitement par les pilules de Lartigue, manuel des goutteux, 1870.
  • Du traitement de la goutte par les pilules de Lartigue et de leur emploi dans les cas de rhumatisme, Paris, Germer-Baillière, (réimpr. 1850, 1859), viii-302 p., in-8º (OCLC 956538539, lire en ligne sur Gallica).
  • De l’angine de poitrine, 1846.

Théâtre

Adaptations

Adaptations au cinéma

Adaptations à la télévision

Bibliographie

  • Hippolyte Minier (ill. Louis Blayot), Le Théâtre à Bordeaux : étude historique, suivie de la nomenclature des auteurs dramatiques bordelais et de leurs ouvrages, établie en collaboration avec Jules Delpit, Bordeaux, P. Chollet, , 106 p. (OCLC 610204413, lire en ligne).

Notes et références

  1. « Delacour (Alfred - Charlemagne Lartigue, dit) », dans Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers… : ouvrage rédigé et continuellement tenu à jour, avec le concours d'écrivains et de savants de tous les pays, Paris, L. Hachette, , 5e éd., viii-1892-lxviii p., in-8º + suppl. (OCLC 1080030747, lire en ligne sur Gallica), p. 534.
  2. Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes (2e éd., entièrement refondue et augmentée) : recueillis par Georges d'Heilly, , 2e éd., 421 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 78.
  3. a et b Émile Marsy, « M. Alfred Delacour… », Le Rappel, Paris, no 4771,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  4. François Cavaignac, La Culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle, Paris, L'Harmattan, 2007, p. 60.
  5. Jeanne Benay, L’Opérette viennoise, Austriaca, no 46, Publication Univ. Rouen Havre, 1998, p. 159.
  6. Archives de Paris en ligne, Paris 2, V4E 170, vue 13/31, acte 394.
  7. « GAIA 9 : moteur de recherche », sur consultation.archives.hauts-de-seine.net (consulté le )
  8. « Archives départementales du Calvados ».
  9. « Archives départementales du Calvados ».
  10. « Nécrologie », La France médicale, vol. 30, t. 1, no 1,‎ (lire en ligne sur Gallica.)
  11. Société des auteurs et compositeurs dramatiques (France), « Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques », sur Gallica, (consulté le ).
  12. Archives de Paris, « Registre journaliers des inhumations » (consulté le ).
  13. « Nous n’avons… », L’Entracte, Paris, vol. 52, no 95,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes