Il fait ses études au Chili puis devient assistant en psychologie sociale à l’université du Chili. Il s'exile en France après avoir été détenu à l'issue du coup d'État de 1973 au Chili[2],[3]. En 1974, il est chercheur associé au CNAM et fait des recherches en psychopathologie du travail.
En politique, Alexandre Dorna voulait réveiller la tradition française du radicalisme, qu'il jugeait absolument nécessaire pour la république française. Avec Gérard Benhamou et Stéphane Stéphane Baumont, il signe, en 2007, une tribune en ce sens dans Libération[6]. Il est membre fondateur de l'Union des Républicains radicaux[7].
Activités de recherche et éditoriales
Il s'intéresse à la rhétorique politique, à la psychologie politique. En 2002, il dirige la revue électronique Les C@hiers de psychologie politique[8], et en 2010 la codirection de la Revue internationale de psychologie politique sociétale. Il fait également partie de la direction de la collection « Psychopolis » chez In Press[4](2004-2008) et de celle de la collection « Psychologie Politique » à L’Harmattan[4] (depuis 2004). Il a co-dirigé l’axe « politique » au sein du Centre de recherche risques et vulnérabilités et le groupe d’études sur la propagande à l’Université de Caen[9]. En 2002, Alexandre Dorna, alors secrétaire national du PRG et président de l'Institut d'Études Radicales, lance un "appel à construire, autour de la candidature de Jean-Pierre Chevènement, un grand pôle républicain, laïc et social" pour l'élection présidentielle[10].
Jean-Marie Seca, « Dorna (Alexandre), De l’âme et de la cité. Crise, populisme, charisme et machiavélisme. Essais de psychologie politique, Paris, L’Harmattan, 2004 [compte-rendu] », Bulletin de psychologie, vol. 57, no 474, , p. 654-656 (lire en ligne).