Alexandre Claude Louis Lavalley est le premier enfant de Paul Louis Lavalley (1830-1885), architecte des bâtiments publics de la Ville de Paris, et de Louise Clémence Bereytter (née en 1834). Ils auront ensemble en 1865 une fille Jeanne Julie, et en 1868 un autre garçon : Georges Henri (1868-1902) qui deviendra buriniste, enfants naturels, légitimés par le mariage de leurs parents le [3].
Il expose au Salon des artistes français, y obtient plusieurs récompenses et en devient sociétaire en 1905. Il participe avec ses confrères au groupe de travail dit Le Groupe en section peinture. Il peint à l'huile, a fresco, au pastel et réalise des affiches et des dessins pour la manufacture des Gobelins.
Marié, il est le père du peintre Paul Lavalley (1883-1967) , du sculpteur Pierre Lavalley (1894-1948) et d'une fille Claude qui épousera le critique d'art Waldemar-George (1893-1970), lequel rédigea une notice nécrologique au souvenir de son beau-père en 1928 dans La Presse.
Faune à la flûte, 1881, pierre noire sur papier clair, 62 × 47,3 cm ;
Premier trait de la vie de Caton d'Utique, 1885, huile sur toile, 36 × 48 cm ;
Décoration d'une paroi d'un vestibule pour l'Exposition universelle, 1886, crayon noir sur calque, 37,9 × 26 cm, calque pour concours du prix d'Attainville ;
L'Attention, 1886, huile sur toile, 55 × 46 cm, concours de la tête d'expression peinte.
Philémon et Baucis, 1891, huile sur toile, 145 × 113 cm, prix de Rome en 1891 ;
Vercingétorix se rendant à César, huile sur toile, 36 × 48 cm[6] ;
Le Triomphe de Mardochée, huile sur toile, 41 × 33 cm[7] ;
Vic-le-Comte, mairie : Floréal, Messidor, Fructidor, Frimaire, vers 1913, huile sur toile, 215 × 185 cm, en dépôt, FNAC 4544[10].
Ville-d'Avray, château de Thierry : Le Reniement de saint Pierre, huile sur toile, 147 × 118 cm, offert par le baron Edmond David de Gheest ou Maurice David de Gheest, sculpteur, inscrit aux monuments historiques, dépôt de l'église Saint-Nicolas-et-Saint-Marc .
Localisation inconnue :
Sixte Quint et ses neveux, 1895, d'après Melozzo da Forli, huile sur toile, 184 × 112 cm, envoi de Rome, FNAC 24009 ;
Bain de soleil, huile sur toile, 61,5 × 50 cm, FNAC 5888, achat de l'État en 1917[11].
1890 : mention honorable, Portrait de M. Pierre L… (n°1400) ; Portrait de Mme A.B… (n°1401).
1897 : médaille de 3e classe, Les Noces de Flore (n°981) ; Portrait de Mme J.G… (n°982).
1903 : médaille de 2e classe, Portrait de ma mère (n°1074); À Cythère (n°1075).
1910 : Portrait (n°1137) ; Portait (n°1138).
1913 : Floréal, Messidor, Fructidor, Frimaire, panneau, 215 × 185 cm, achat de l'État du .
Exposition « D'Antigone à Marianne », palais des Beaux-Arts, Paris, du au : Vercingétorix se rendant à César.
Exposition « Tumulte gaulois représentation et réalités », musée Bargoin et musée Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand, du au , catalogue Fage éditions, Vercingétorix se rendant à Jules César.
Récompenses
1881 : 3e médaille, prix de la figure dessinée d'après l'antique pour Faune à la flûte.
↑Geneanet, acte de naissance, Archives de Paris, V4E-1994.
↑Il concourt la première fois en 1885 avec Thémistocle se réfugie chez Admète, puis en 1886 avec Claude proclamé empereur, en 1887 avec Thémistocle buvant le poison, en 1888 avec Ulysse et Nausicaa (cette année-là, le premier prix n'a pas été décerné), en 1889 avec Jésus guérit le paralytique et en 1890 avec Le Reniement de saint Pierre.