Emprisonné à Aix comme suspect, au mois de , il meurt sans descendance le suivant dans les prisons de la ville. Il avait épousé à la Guadeloupe, en 1778 Gabrielle de Bonnet-Costefrède, sa nièce, veuve de M. de Laugier-Saint-André,
↑Ambroise Roux-Alphéran Les rues d'Aix : « S'il entrait dans notre plan de publier des généalogies, nous dirions que la maison d'Arbaud prouve sa descendance depuis un Barthélemy d'Arbaud, chancelier du roi Robert, comte de Provence, au commencement du XIVe siècle. Mais tel n'est pas notre but. C'est pourquoi nous nous bornerons à mentionner ici quelques personnages qui ont plus particulièrement illustré notre ville, outre douze ou quinze savants magistrats aux cours souveraines de Provence et tout autant de militaires distingués dans les armées de terre et de mer. Ceux dont nous voulons parler plus spécialement ont vécu de nos jours, tels que le comte d'Arbaud-Jouques (Bache-Elzéar-Alexandre), né en 1720, gouverneur de la Guadeloupe en 1775, lieutenant-général des armées navales en 1782, et cordon rouge ou commandeur de l'ordre de Saint-Louis en 1785. Emprisonné à Aix comme suspect, au mois de septembre 1793, il mourut le 26 novembre suivant, trente jours avant son neveu, André Elzéar d'Arbaud, deuxième du nom, seigneur de Jouques et marquis de Mison, ancien président au parlement, qui périt sur l'échafaud révolutionnaire de Lyon, victime de son dévouement à l'ancienne monarchie »
↑État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications : Qui se payent sur d'autres Caisses que celle du Trésor Royal, volume 1, 1790, p. 109, [lire en ligne]