Aleksandrs Čaks

Aleksandrs Čaks
Aleksandrs Čaks. Auteur inconnu. 1925.
Biographie
Naissance
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Aleksandrs ČadarainisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Œuvres principales
"Mūžības skartie"
"Sirds uz trotuāra"
Plaque commémorative

Aleksandrs Čaks de son vrai nom Aleksandrs Čadarainis né le à Riga – mort le également à Riga en Lettonie est un poète et écrivain letton[1].

Biographie

Aleksandrs Čaks est né à Riga dans la famille de tailleur Jānis Čadarainis et de sa femme Emīlija. Ses parents étaient adeptes de l'Église orthodoxe de Lettonie. Lors de la Première Guerre mondiale sa famille s'est exilée en Russie. À cette époque, il écrit ses premières poésies Jel celies, Latvija, tu svētā. Le jeune Aleksandrs entame les études de médecine à Moscou en 1918-1918, mais est appelé dans le corps de l'armée rouge où il occupe successivement les postes de secrétaire et d'agent politico-culturel dans un lazaret.

Après la démobilisation en 1922, de retour dans son pays natal, il reprend les études de médecine à l’Université de Lettonie, mais abandonne en 1925. Il passe le concours dans l'enseignement, puis travaille comme instituteur à l’orphelinat de Drabeši.

En 1928, Čaks fonde le journal littéraire Jaunā Lira et collabore avec les journaux Trauksme, Domas et Dienas lapa. Il est actif dans le milieu artistique et fréquente le groupe Zaļā vārna (La corneille verte). En 1930-1934, il est le secrétaire du syndicat professionnel d'écrivains et journalistes lettons. En même temps, il travaillait comme rédacteur technique pour l'archive de l'association d'anciens tirailleurs lettons Veco latviešu strēlnieku biedrība. En 1940, inspiré par les souvenirs et récits de ces vétérans, Čaks écrit un poème épique Mūžības skartie (Touchés par l’éternité), qui sera récompensé par le Prix Anna Brigadere[2].

Sous occupation soviétique, en 1941, Čaks est accepté comme membre de l'Union des écrivains soviétiques. Pendant le régime du Reichskommissariat Ostland il est interdit de publications[2].

Au mois d', après le retour du régime soviétique, Čaks devient le responsable de la rubrique culturelle du journal Cīņa (aujourd'hui[Quand ?] Neatkarīgā Rīta Avīze), mais trois ans plus tard se voit licencié. Son dernier poste était à l'Institut linguistique et littéraire de l'Académie des sciences de Lettonie. Malgré de gros sacrifices au politiquement correct son œuvre a eu beaucoup de détracteurs pendant ses dernières années et l'écrivain a connu plusieurs épisodes de découragement[2]. Aleksandrs Čaks est décédé le d’un arrêt cardiaque. Il est inhumé au cimetière Raiņa kapi à Riga[2]. Ces poèmes Mūžības skartie (1930) et Mana paradīze (1932) sont incluses aujourd'hui[Quand ?] dans le Canon culturel letton[3].

Notes et références

  1. (lv) « Aleksandram Čakam 111. », sur riga.lv, (consulté le )
  2. a b c et d (lv) Zane Radzobe, « Bravūrīgs pašpuika - tikai dzejā. », sur diena.lv, (consulté le )
  3. (en) Guntis Berelis, « Aleksandrs Čaks. "Mana paradīze", "Mūžības skartie". », sur kulturaskanons.lv (consulté le )

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