Aleksander WolszczanAleksander Wolszczan Aleksander Wolszczan, à l'observatoire de Piwnice (Pologne).
Aleksander Wolszczan [vɔlʃt͡ʃan]écouter est un astronome polonais né le à Szczecinek dans la voïvodie de Poméranie occidentale. Il a travaillé au radiotélescope d'Arecibo et est actuellement professeur d'astronomie et d'astrophysique à l'université d'État de Pennsylvanie. Son domaine de recherche concerne les pulsars. CarrièreAleksander Wolszczan commence sa carrière en tant que stagiaire technique au département de radioastronomie de l'Institut d'astronomie de l'université Nicolas-Copernic de Toruń puis y fait ses études supérieures et obtient un doctorat en physique en . Il devient assistant puis professeur adjoint dans cette même université jusqu'en et au Centre astronomique de l'Académie polonaise des sciences jusqu'en 1982. Aleksander Wolszczan est également chercheur à l'Institut Max-Planck de radioastronomie entre et puis entre et en tant que scientifique invité. Il travaille ensuite à l'université Cornell au radiotélescope d’Arecibo jusqu'en . Après un bref passage à l'université de Princeton en tant que professeur à temps partiel, il enseigne l'astronomie et l'astrophysique à l'université d'État de Pennsylvanie[1],[2]. Aleksander Wolszczan est membre de l'Académie polonaise des sciences, de l'Union américaine d'astronomie, de l'Association américaine pour l'avancement des sciences, de l'Union radio-scientifique internationale et de l'Union astronomique internationale[2]. DécouvertesAleksander Wolszczan est célèbre pour avoir découvert en deux pulsars importants : PSR B1257+12, un pulsar milliseconde et PSR B1534+12, un pulsar binaire grâce au radiotélescope d'Arecibo, lors de la même campagne d'observation[3]. Il devient par la suite, avec Dale Frail, le premier astronome à découvrir des exoplanètes en décelant deux planètes de pulsar qui orbitent autour de PSR B1257+12, nommées plus tard Poltergeist et Phobetor[4],[5]. Il en découvre une troisième en : Draugr[6],[7],[8]. Les études de ces systèmes permettent de vérifier les prédictions de la relativité générale et de l'équation de Schrödinger[9],[10]. ControverseDe à Aleksander Wolszczan collabore volontairement avec le Służba Bezpieczeństwa (SB), le service de renseignement de la République populaire de Pologne (époque communiste). Sous le nom de code « Lange », il envoie plusieurs douzaines de rapports au SB durant cette période. Selon la chaîne d'information TVN24, l'analyse de ces rapports « permet de conclure qu'ils étaient plutôt sans valeur ». Dans une déclaration aux médias, Aleksander Wolszczan écrit que, voyageant à l'étranger, le SB l'aurait de toute façon approché afin d'obtenir des renseignements et « lorsqu'on m'interrogeait sur les gens, j'essayais de suivre une règle simple : parler peu, bien, en général, ou ne rien dire »[11],[12],[13]. DistinctionsAleksander Wolszczan est le récipiendaire de plusieurs prix et distinctions[14],[15], dont :
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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