Albert QuantinAlbert Quantin
Albert Marie Jérôme Quantin, né le à Bréhémont en Indre-et-Loire, mort le aux Grandes-Ventes en Normandie, est un bibliophile, éditeur, imprimeur et écrivain français. Il est le fondateur de la Maison Quantin. ÉtudesAlbert Quantin commence ses études au lycée de Tours puis des études de droit à Paris. Il fit ensuite un apprentissage chez l'imprimeur Mame à Tours dirigé à ce moment par le typographe parisien Henri Fournier[1]. Imprimeur et éditeurIl est chargé d'un service d'impression de dépêche par pigeon voyageur durant la guerre puis, avec May, il rachète et devient directeur en 1876 de l'imprimerie Clay (anciennement Henri Fournier), possédant un fonds très important[2]. Il commence par doter la librairie de matériel plus moderne mais continue sur la lancée de son prédécesseur en publiant de beaux livres dans divers domaines : Arts, Jeunesse, Littérature… Son excellence dans la réalisation des livres lui vaut une médaille d'or lors de l'exposition universelle de Paris en 1878 et la Légion d'honneur en 1883 à l'exposition d'Amsterdam[3]. Il innove sans cesse, faisant appel à l'héliogravure pour reproduire les compositions des artistes avec, par exemple, L'Éventail et l'ombrelle d'Octave Uzanne, et utilisant pour la première fois la chromotypographie dans une édition de Gulliver[2]. Il eut également un grand succès en publiant l'édition ne varietur des œuvres de Victor Hugo, une entreprise titanesque qui permit de vendre plus d'un demi-million de volumes en dix ans (de 1880 à 1890) dont une partie après la mort de l'auteur[4]. Il commence durant cette période à éditer des revues comme La Revue des arts décoratifs (de 1880 à 1884). En 1886, l'imprimerie / maison d'édition devient une société anonyme : la Compagnie générale d'impression et d'édition (que Quantin, en tant qu'actionnaire majoritaire, continue de diriger)[4]. C'est à partir de ces années, où la société prend de plus en plus d'ampleur économique, que Quantin crée ses deux plus célèbres revues : Le Livre[5] et surtout Le Monde moderne[2] en 1895. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en [6]. Vie privéeIl se marie en 1876 avec la fille d'un policier[7]. Sa fille aînée Madeleine meurt en 1884[5]. ÉcrivainIl s’essaie ensuite à l'écriture avec des ouvrages aux thèmes variés comme la Corse ou encore l'imprimerie en Angleterre mais surtout des ouvrages de fiction autour du socialisme utopique (fouriérisme, positivisme). Distinctions
Références
Liens externes
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