Albert Mérat est né dans une famille d'avocats. Il fait d'abord des études de droit, puis entre dans l'administration comme employé dans les bureaux de la préfecture de la Seine. C'est là qu'il rencontre Paul Verlaine et Léon Valade. Il écrit en 1863 avec Valade son premier recueil Avril, mai, juin, sonnets.
Vers 1875, il devient attaché à la présidence du Sénat au Luxembourg. Après deux décennies sans publications, il revient à la poésie en publiant une dizaine de recueils. Les dernières années de sa vie, il était bibliothécaire au Sénat[2]. Sa santé mentale s'étant dégradée, il fut hospitalisé à la Maison de Santé de la Glacière. Le lendemain matin, 16 janvier 1909, il fut trouvé à son domicile
« mort, la tête enveloppée dans son édredon, la tempe deux fois trouée, avec tant de soin que le beau masque olympien, auquel il tenait tant, n'était pas endommagé, et que la mort brusque avait à peine altéré ses traits[3]. »
Poèmes de Paris ; Parisiennes ; Tableaux et paysages parisiens, Paris, (lire en ligne sur Gallica).
Poésies de Albert Mérat, 1866-1873. Les Chimères. L'Idole. Les Souvenirs. Les Villes de marbre (1898)
Vers le soir. Impressions et souvenirs. Intermède. Petit poème. Hommes et choses (1900)
Triolet des Parisiennes de Paris (1901)
Les Joies de l'heure : choses passées, le coin des poètes, impressions et notes d'art, deux peintres, conseils du poète à lui-même, Paris, (lire en ligne sur Gallica).
Chansons et madrigaux : chansons, madrigaux, camées parisiens (1902)
Vers oubliés : : chansons d'été, fleurs d'avril, Paris, (lire en ligne sur Gallica).
Petit Poème (1903)
Les Trente-six quatrains à Madame (1903)
Les Trente-six dédicaces pour les Trente-six quatrains à Madame (1903)
La Rance et la mer, paysages bretons (1903)
Quelques pages avant le livre : pour les lettres, autres vers oubliés, épigrammes, Paris, (lire en ligne sur Gallica).
Œuvres choisies, 1863-1904 (1906)
Poèmes de Paris ; Au fil de l'eau : 1877-1880, Paris, (lire en ligne sur Gallica).