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Initialement, Bockstael s'est orienté vers le mouvement l’expressionniste. Par la suite, il a développé dans son travail artistique une variante personnelle du réalisme magique. Son œuvre a finalement évolué vers une forme singulière, que les critiques d’art ont qualifiée de « réalisme poétique et mystique de Bockstael », un style qui s’inscrit dans la tradition du réalisme poétique.
Biographie
Albert Bockstael est né en 1898 dans le quartier bruxellois d'Anderlecht. Pendant plusieurs années, il a vécu chez son grand-père, Émile Bockstael, un politicien belge éminent qui a occupé les fonctions d'échevin et de bourgmestre de Laeken pendant près d'un demi-siècle.
Bockstael a étudié à partir de 1915 à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Parmi ses camarades de promotion, on comptait les surréalistes René Magritte et Victor Servranckx, avec lesquels il a noué des amitiés. À cette époque, il a développé un style expressionniste, considéré par P. De Hasse comme le point culminant de sa période adulte. Toutefois, cette période a également été marquée par la Première Guerre mondiale, durant laquelle un régime d’occupation sévissait à Bruxelles. En 1918, Bockstael a été emprisonné dans un établissement civil à Diest.
Après la Première Guerre mondiale, Bockstael a voyagé à travers le monde en tant que marin, ce qui a conduit à faire d'Anvers son nouveau port d'attache. Il s'est marié et a eu quatre enfants. Au milieu des années 1920, il a repris la peinture. Lorsque la ville d'Anvers lui est devenue trop animée, il a choisi de s’installer dans le calme et la sérénité offerts par son atelier à Wintam, situé le long de la Rupel.
Bien que son style ait initialement été expressionniste, Bockstael a évolué sous l'influence du surréalisme et du symbolisme, pour finalement adopter un réalisme intégrant des éléments naïfs et poétiques. Il était membre du Groupe d'Art Moderne de Liège (1920-1940), fondé par son ami, le poète Georges Linze.
Les insensés sont passés, tout est détruit: mais les cerises ont mûri. Couverte de son manteau de cendre noire, la Veuve Eternelle chemine. Tel un Parthénon étrange, des ruines calcinées se dressent sur la colline. Malgré le sacrilège, le monde retrouvera sa beauté.
-Albert Bockstael, sur son travail "Sacrilège"
La paix a été perturbée par la Seconde Guerre mondiale. Bockstael a été détenu en tant que prisonnier de guerre par les nazis de mai à décembre 1940, dans des lieux tels que Neubrandenbourg, Greifswald et Altwarp. L'impact de cette période se ressent dans de nombreuses œuvres qu'il a réalisées par la suite.
Après la guerre, le style de Bockstael s'est développé à travers le surréalisme, s'orientant vers une direction plus mystique et poétique.
Bockstael entretenait des amitiés avec des écrivains et des philosophes tels qu’Achille Chavée, Moirant, Paul Neuhuys, Geert van Bruaene et Georges-Marie Matthijs. Ce dernier le décrivait comme un « prophète distant et un peintre idéaliste ». Bockstael a également écrit des poèmes et des articles pour des revues critiques de la société, telles que la revue Anthologie de Linze et la Tribune. Cependant, en tant que poète, il était moins apprécié par les critiques que comme artiste visuel.
Albert Bockstael est décédé en 1989 à l'âge de 91 ans à Wommelgem, une commune située dans la province d'Anvers. Son décès a marqué la fin d'une vie riche en contributions artistiques et littéraires. Bockstael a laissé un héritage notable dans le monde de l'art, notamment par ses explorations du réalisme poétique et mystique.
Œuvre
Arts visuels
Peintures
Rupelmonde, 1933.
La Kermesse
Le Carrousel
La paix revenue (1950)
La Tour de Babel(1959). En s'appuyant sur la forme fondamentale de la tour de Babel de Bruegel, cette œuvre présente la vision personnelle de Bockstael sur Babel. Dans ce tableau, une vaste espace est représenté, incluant le ciel et la terre. On y observe la guerre et la soif de pouvoir, ainsi que la fin des valeurs humaines, le tout dépeint dans des teintes sombres. Le soleil orange projette ses rayons sur un jardin clos, où se trouvent des tournesols et une table de jardin, symbolisant un bonheur tranquille et sécurisé, éloigné de la violence du monde.
1983 - Albert Bockstael - Le Maître du réalisme poétique et mystique, à Huis Hellemans, Edegem. Un livre, écrit par Bockstael lui-même, a également été publié pour accompagner cette exposition[26].
À titre posthume
Le fils de Bockstael, Raphael, a retrouvé des pièces de sa captivité dans la succession de son père et, en collaboration avec le Musée de Neubrandenburg, a développé l'idée de monter une exposition posthume :
2009 - "Peintures d'Albert Bockstael - Un prisonnier de guerre belge en Allemagne", exposition respectivement à Neubrandenburg et Mecklenburg-Vorpommern. Cette exposition faisait partie d'un projet visant à commémorer le début de la Seconde Guerre mondiale. En tant que prisonnier de guerre, Bockstael a enregistré la vie quotidienne dans les camps dans des journaux et des dessins. Ces documents historiques et lettres personnelles ont été exposés avec ses œuvres ultérieures (telles que The Returned Peace)[27].
↑Libbrecht; Géo, Elie Willaime, Jean Barthou, Marguerite Bervoets, Jean-Paul Bonnami, Jean Boon, Carrefour, Editions de la Cité moderne. Namur, Paris, (lire en ligne)
↑Jules Gille, Albert Bockstael, Cormidor (lire en ligne)
↑Jean Boon, Albert Bockstael, Chansons bohèmes, Impr. J. Fasbender. Arlon, (lire en ligne)
↑Jean Boon, Albert Bockstael, Andante amoroso, " Le Nénuphar ". Arlon, (lire en ligne)
↑André Sarmate, Albert Bockstael, Les Savoyardes, Aux Editions du C.E.L.F. Malines, (lire en ligne)