Après des études supérieures en électronique au lycée Gustave-Eiffel et une fois son service militaire achevé, il rejoint en 1967 l’imprimerie familiale fondée par son père. Trois ans plus tard, son frère jumeau Didier et lui créent leur propre entreprise d'imprimerie.
Il se marie à Talence, où il est élu pour la première fois en 1983 puis élu maire en 1993 à la suite du décès de Gérard Castagnéra.
En 2016, il soutient l'installation d'une cinquantaine de demandeurs d'asile, en provenance de Calais, sur le domaine du Château des arts de Talence. Ce projet suscite des tensions, notamment lors de la réunion d'information qui se retrouve perturbée par des interventions d'extrême droite[3]. Quelques mois plus tard, les immigrés du centre d'accueil critiquent le manque d'accès à Internet, l'absence d'activités proposées et la piètre qualité de la nourriture fournie, au point d'organiser une manifestation dans le centre-ville de Talence début 2017[4],[5]. Alain Cazabonne les convainc finalement de retourner au centre d'accueil[4].
Lors des tensions entourant la réforme des retraites de 2023, il vote en faveur du projet de loi et se retrouve ciblé personnellement par l'extrême droite. Durant la nuit du 23 au 24 mars, un groupuscule dénommé Action directe nationaliste (aussi connu sous le nom d'Action directe identitaire) s'introduit dans l'enceinte de sa résidence pour y taguer des slogans, entasser des poubelles devant l'entrée et lancer des bouteilles sur sa maison[11]. L'hôtel de ville de Talence est lui aussi vandalisé le même jour par les mêmes personnes, avec notamment des références aux Gilets Jaunes[12],[13].
Le 19 décembre 2023, le sénateur MoDem vote en faveur de la loi controversée sur l'immigration, qui introduit le principe de préférence nationale, avec le soutien de la droite et l'extrême-droite[14].
Condamnation judiciaire
En 2018, Alain Cazabonne et son frère jumeau, Didier, adjoint au maire de Bordeaux Alain Juppé, sont condamnés par le tribunal correctionnel, pour respectivement, prise illégale d'intérêts et abus de biens sociaux. Le sénateur, maire de Talence au moment des faits en 2015, avait passé deux marchés publics avec une société de bureautique qu'il avait fondée et qui était gérée par son frère. Condamné à 5 000 euros d’amende, Alain Cazabonne est cependant relaxé des faits de favoritisme[15].
Anciens mandats
Talence
1983-1993 : premier adjoint au maire de Talence
1993 : maire de Talence, élu par le conseil municipal, après le décès de Gérard Castagnéra