Desprez avait lui-même joué la comédie et, vers 1810, il avait intégré la troupe de l’Ambigu-Comique sous le nom de Saint-Clair. Après la Restauration, il fut employé à la trésorerie et nommé officier dans la 5e légion de la garde nationale de Paris, pour laquelle il composa souvent des couplets de circonstance.
Il succomba à une affection de poitrine, chez son frère, curé d’Herblay, alors que la dernière de ses chansons était justement intitulée : Une promenade au Père Lachaise. On en trouve plusieurs dans le recueil des Soupers de Momus.
Œuvres
Le Foyer ou le Couplet d’annonce, avec Varez, vaudeville joué aux Jeunes-Artistes.
Kikiki, avec Brazier et Varez, parodie de Tékêli, joué aux Nouveaux-Troubadours.
1812 : Monsieur Malbroug, ou Mironton, ton, ton, mirontaine, Complainte en action, folie en deux actes, à spectacle, et mêlée de couplets, avec Théodore Maillard
1816 : Le Mariage sous d’heureux auspices, avec Ferrière, vaudeville en 1 acte, à l’occasion du mariage du duc de Béni, représenté à l’Ambigu-Comique, Paris
1816 : Marguerite de Straffort, ou le Retour à la royauté, avec le même, mélodrame en 3 actes, en prose et à spectacle, représenté sur le même théâtre, Paris
Retournons à Paris, avec Varez, comédie en 1 acte mêlée de vaudevilles, représentée sur le même théâtre, Paris, 1817, in-8°.
Grégoire à Tunis, avec Ferrière, vaudeville représenté à l’Ambigu-Comique.
L’Homme à tout, avec un anonyme, vaudeville, théâtre de la Gaîté.
1820 : Les Épaulettes de grenadier, avec Edmond, comédie en 1 acte, mêlée de vaudevilles, théâtre de la Porte-Saint-Martin, Paris
1820 : Paris, avec Edmond, Crosnier et Émile de Plugette, impromptu mêlé de couplets, à l’occasion de la naissance de son altesse royale le duc de Bordeaux, théâtre de la Porte-Saint-Martin, le , Paris