Aimé-Napoléon Perrey

Aimé-Napoléon Perrey

Biographie

Naissance	15 novembre 1813 Dambelin
Décès	23 novembre 1883 (à 70 ans) Pont-de-Roide-Vermondans
Nationalité	française
Activité	Sculpteur
Enfant	Léon Auguste Perrey

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Aimé-Napoléon Perrey, né le 15 novembre 1813 à Dambelin (Doubs), et mort le 23 novembre 1883 à Pont-de-Roide-Vermondans (Doubs), est un sculpteur français.

Biographie

Aimé-Napoléon Perrey est le fils de Joseph-Alexis Perrey, gendarme à Dambelin, et le père du sculpteur Léon-Auguste Perrey (1841-1900).

On ne dispose d’aucune indication sur ses études et ses conditions de vie à Paris.

Il apparait pour la première fois au Salon de 1848, obtient une médaille de troisième classe en 1852 (avec une statue de Saint-Paul en pierre) et est également récompensé en 1861 et 1868[1]. Il expose une dernière fois au Salon de 1882.

De retour en Franche-Comté, il meurt à Pont-de-Roide en 1884.

Œuvres dans les collections publiques

Tympan du portail central de église Saint-Jean-Baptiste de Belleville.

• Belleville, église Saint-Jean-Baptiste : bas-reliefs ornant le tympan du portail central et celui sur le côté gauche de l'église[2] ;
• Épinal, musée départemental d'art ancien et contemporain : La Reconnaissance, Salon de 1882, groupe en plâtre représentant un jeune berger soignant son chien blessé[3].
• Paris, église Saint-Augustin : Sainte Marthe, statue dans la chapelle de la Vierge[4] ;
• Paris, hôtel de ville : Trois chevaliers du XV^e siècle (sur les huit) couronnant la toiture de la partie centrale de l’hôtel de ville. Cuivre repoussé et doré d’une hauteur de 2,40 m, commande du 10 octobre 879[5] (les autres statues sont dues à Victorien Tournier et François Pascal);
• Paris, palais du Louvre :
  • Fronton de la grande galerie occidentale[6]
  • Torse de belvédère, 1851, en collaboration avec Claude Leprêtre, au deuxième étage de la grande galerie orientale[7]
  • La Chasse ; La Pêche ; La Vendange ;
• Paris, Sainte-Chapelle : les six statues de l’abside, mutilées sous la Révolution française (aujourd’hui au musée de Cluny), ont été remplacées par des copies au XIX^e siècle réalisées par Sébastien Delarue, Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, Michel-Pascal et Aimé-Napoléon Perrey[8] ;
• Rouen, jardin de l’hôtel de ville : La dernière Goutte du moissonneur, Salon de 1868, statue en bronze (fonte Thiébaut), envoyé à la fonte sous le régime de Vichy ;
• Rouen, musée des beaux-arts : La dernière Goutte du moissonneur, plâtre[9] ;
• Versailles, musée de l'Histoire de France : Le Comte Boissy d’Anglas, buste[10] ;

Notes et références

1. Journal des débats politiques et littéraires, 26 novembre 1883.
2. patrimoine-histoire.fr
3. Notice n^o AR015759, base Arcade, ministère français de la Culture
4. patrimoine-histoire.fr
5. Exposition du centenaire de la reconstruction de l’hôtel de ville, bibliothèque administrative de la ville de Paris, 1982.
6. louvre.sculpturederue.fr
7. louvre.sculpturederue.fr
8. Notice n^o M5037000204, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
9. Notice n^o AR323205, base Arcade, ministère français de la Culture
10. Notice n^o AR402155, base Arcade, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

E. Fourquet, Les hommes célèbres de Franche-Comté, Éd. Jeanne Lafitte, 1993, p. 379.