Ahmed ben Mehrez

Ahmed Ben Mehrez
Fonctions
Émir des pays au Sud de l'Atlas
Biographie
Dynastie alaouite
Nom de naissance Ahmed Ben Mourad Mehrez
Date de décès
Lieu de décès Taroudant
Père Mourad Mehrez Ben Chérif
Conjoint princesse Lalla Mariem Al Saadi[1]

Moulay Ahmed (? - 1687), ou Moulay Ahmed ben Mourad Mehrez, membre de la dynastie alaouite, est un célèbre rebelle connu pour avoir affronté pendant près de treize ans son oncle Mouley Ismaïl. Il est finalement tué en 1687, après le siège de Taroudant enclenché par son oncle[2]. Il est pendant un certain temps Émir des pays au Sud de l'Atlas, à la suite de négociations tenues avec Mouley Ismaïl, dans le but de préserver une paix durable[3].

Ce dernier fut polygame, en 1668, il épouse en premières noces la princesse Lalla Mariem Al Saadi[4], fille ainée ou sœur[5] du dernier sultan Saadien Ahmad al-Abbas. Et en 1672, il épousa en secondes noces une fille du Cheikh El Glaoui[6], Maitre du Col du Glaoui[7],[6].

Références

  1. Germain Mouette, Histoires Des Conquestes De Mouley Archy, Connu Sous Le Nom De Roy De Tafilet, Edme Coutirot, , 117 p. (lire en ligne)
  2. Bethwell Ogot, Histoire générale de l'Afrique: L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, UNESCO, 1998, p. 174
  3. Clifford Edmund Bosworth, Encyclopédie de l'Islam, Fascicule 111, Brill Archive, p. 884-885
  4. Germain Mouette, Histoires Des Conquestes De Mouley Archy, Connu Sous Le Nom De Roy De Tafilet, Edme Coutirot, (lire en ligne), p. 117
  5. Henry comte de Castries, Pierre de Cenival et Philippe de Cossé Brissac, Les Sources inédites de l'histoire du Maroc: 2. série: Dynastie filalienne : archives et bibliothèques de France, P. Geuthner, (lire en ligne), p. 35
  6. a et b Germain Mouette, Histoires Des Conquestes De Mouley Archy, Connu Sous Le Nom De Roy De Tafilet, Edme Coutirot, (lire en ligne),126-127
  7. Ahmed ben Khâled Ennâsiri, « Le livre de la recherche approfondie des événements des dynasties de l'extrême Magrib », vol. IX : Chronique de la dynastie alaouie au Maroc (trad. Eugène Fumet), Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne), p. 80

Voir aussi