Ahmed Adeeb Abdul Ghafoor (en divehi : އަހުމަދު އަދީބު އަބްދުލް ޤަފޫރު), né le à Malé, est un homme politiquemaldivien, vice-président de la République des Maldives de juillet à [1].
Le , il est nommé vice-président de la République après la destitution par le Parlement de son prédécesseur, Mohammed Jameel Ahmed[1]. Soupçonné d'être impliqué dans l'attentat contre le président Yameen, le [4],[1], il est arrêté le suivant[5], avant d'être destitué par le Parlement le [6].
Condamnation
Le , il est condamné à dix ans de prison pour « terrorisme »[7], puis le suivant, il est condamné cette fois-ci à quinze ans de prison pour son implication présumée dans l'attentat contre Yameen[8].
Le , considérant sa condamnation comme « politiquement motivée », la Cour suprême décide de casser le jugement[9]. Le 5 février, le président Abdulla Yameen Abdul Gayoom, refuse d'appliquer la décision, malgré la demande de l'ONU[10] et fait remarquer que selon lui, la Cour suprême « n'est pas au-dessus des lois »[11], puis assiège les bureaux de la Cour suprême, suspend le parlement, au sein duquel il vient de perdre la majorité après une autre décision de la Cour suprême ordonnant la réintégration des députés récemment passés dans l'opposition, limoge le chef de la police, fait arrêter son demi frère, l'ancien président Maumoon Abdul Gayoom, qui avait rejoint l'opposition en 2017[12], et décrète l'état d'urgence[13]. Dans la soirée, il fait également arrêter deux juges de la Cour suprême, dont son président Abdulla Saeed, et Ali Hameed[14]. Il justifie cela par une « conspiration » et un « coup d'État »[15]. Nasheed appelle alors l'Inde et les États-Unis, à intervenir[16]. Finalement, les trois juges de la Cour suprême restés en liberté décident d'annuler la décision[17]. L'ONU dénonce alors une « attaque contre la démocratie »[18].
Il est condamné à vingt ans de prison le 6 octobre 2020[19], placé en résidence surveillée[20] puis gracié par le président Ibrahim Mohamed Solih au dernier jour de sa présidence le 16 novembre 2023[21].