Affaire Jürgen ConingsL'affaire Jürgen Conings, qui s'est déroulé du 17 mai jusqu'au 20 juin 2021, concerne la traque de Jürgen Conings, à la suite de ses menaces contre des personnalités politiques belges et contre le virologue Marc Van Ranst. BiographieJürgen Conings, né à Maaseik, dans la province de Limbourg, le [1], est un caporal dans l'armée de l'air belge et instructeur de tir. Au cours de sa carrière, il s'est spécialisé comme tireur d'élite et a été déployé dans des missions étrangères en Yougoslavie, en Bosnie, au Kosovo, au Liban, en Irak et en Afghanistan[2]. Avis de rechercheOrganisationInterpol lance par la suite un avis de recherche dans le monde entier[3]. L'OCAM a placé Jürgen Conings comme étant une menace de niveau 3 sur une échelle de quatre niveau, autrement dit il était cité comme une menace grave[4]. RéactionLe Premier Ministre belge, Alexander De Croo, a déploré, le 20 mai 2021, qu'un « homme aussi dangereux ait accès à des armes ». Du côté de la Ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, on a appelé à prendre des mesures[5]. Deux jours plus tard, le 22 mai 2021, près de 200 personnes se rassemblent avec des pancartes “No License to kill”[6]. Mesures prises lors des recherchesEn raison d'opinions radicales et d'accointances avec l’extrême-droite, des militaires se sont vus interdire l'accès à des dépôts d'armes et aux informations sensibles[7]. MortJürgen Conings a été retrouvé mort, le 20 juin 2021, dans le bois de Dilserbos, proche du village limbourgeois de Dilsen[8]. Cette annonce est confirmée par le Parquet fédéral[9]. Il semblerait avoir mis fin à ses jours avec une de ses armes à feu, selon les dernières nouvelles[pas clair]. Le corps a été aperçu par un chasseur qui, comme d'autres passants ou cyclistes, avait repéré une odeur nauséabonde[10]. Cette nouvelle a soulagé le virologue, Marc Van Ranst, que le militaire flamand avait menacé de mort sur les réseaux sociaux[11]. Marc Van Ranst, ainsi que plusieurs personnalités politiques, ont exprimé leur soutien aux proches de Jürgen Conings. Du côté de ses sympathisants, ceux-ci se sont réunis, le lundi suivant son décès, à Dilsen-Stokkem[12]. En effet, c'est à cet endroit que le corps du militaire a été retrouvé. ConséquencesSerge Lipszyc, président du comité de suivi des services de renseignement, implique la « volonté de favoriser des mouvements extrémistes, notamment d'extrême droite »[13]. En effet, Jürgen Conings fut membre du Vlaams Belang. Cependant, en avril 2021, ce soldat n'avait pas payé sa cotisation pour rester affilié une année supplémentaire[14]. Serge Lipszyc déplore, par ailleurs, que l'homme recherché n'avait jamais été inquiété ; quoiqu'il ait menacé plusieurs personnes, dont son supérieur et Marc Van Ranst. Le président du comité R dénonce l'existence de manquements dans cette affaire[13]. Afin de pallier les manquements constatés lors de cette affaire, le SGRS prévoit un plan d'action pour 2022[15]. Toutefois, celui-ci fut déjà demandé par Ludivine Dedonder lorsque cette affaire était en cours[15]. Ce plan se concentre sur sept points[16] :
Notes et références
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