Adolf Wagner
Adolf Wagner ( à Algringen - à Bad Reichenhall) est un membre de haut rang du NSDAP[1]. Il fut Gauleiter à Munich[2], ministre de l'Intérieur du Land de Bavière[3] et SA-Obergruppenführer[note 1]. Il a reçu la très rare Croix en or de l'Ordre allemand[note 2], à titre posthume en 1944. BiographieJeunesseAdolf Wagner naît à Algrange, en Lorraine annexée, pendant la première annexion allemande. Il fait ses études en lycée technique, à Metz[3], puis à Pforzheim. En 1909, il s'enrôle un an à Strasbourg. Il étudie ensuite les sciences naturelles et les mathématiques à l'Université de Strasbourg, avant de se spécialiser à l'Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle[3]. Première Guerre mondialePendant la Première Guerre mondiale, Adolf Wagner est officier de réserve, puis commandant de compagnie et officier d'ordonnance[3]. Il est blessé à plusieurs reprises, ce qui lui vaut plusieurs décorations militaires. Entre-deux-guerresEntre 1919 et 1929, Wagner est administrateur de plusieurs sociétés minières dans le Haut-Palatinat et en Autriche. En 1923, il rejoint le parti nazi. Il participe au putsch de Munich. En 1924, il est élu au sein du "Völkischen Block", une organisation politique nationaliste proche du NSDAP. En 1928, il est nommé par le NSDAP à la tête du Gau Oberpfalz, près de la circonscription du "Groß-München". Après la fusion des districts "Groß-München" et "Oberbayern" en 1930, Wagner en devient le Gauleiter. En , Adolf Wagner devient Staatskommissar au ministère de l'Intérieur bavarois. Il est ensuite élu en , au Reichstag. En tant que ministre de l'Intérieur, il travaille en étroite collaboration avec le chef de la police de Munich, Heinrich Himmler, incarcérant les premiers prisonniers politiques du Troisième Reich, principalement au camp de concentration de Dachau[4]. Wagner soutient ensuite la politique antisémite de Rudolf Hess, en appliquant strictement les Lois de Nuremberg[5]. Seconde Guerre mondialeLorsque la guerre éclate, Adolf Wagner est chargé d'administrer la défense des districts militaires de Munich et de Nuremberg. À ce moment, Wagner acquiert la réputation d'être particulièrement antisémite[5]. Il participe en effet avec zèle à la répression des juifs qui dépendent de son Gau[6]. En , Wagner est victime d'un accident vasculaire cérébral, qui l'oblige à mettre fin à ses fonctions. Il meurt deux ans plus tard, en , à Bad Reichenhall. Publications personnelles[1]
DistinctionsMandats législatifs
Bibliographie
Notes et référencesNotes
Références
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