Une enquête préliminaire détermine qu'un rail s'est cassé au passage du train, et que la cause vraisemblable de cette rupture est des fissures microscopiques du rail. Cela conduit à des mesures de limitation de vitesse sur une grande partie du réseau ferroviaire britannique, perturbant fortement de nombreuses lignes, pendant que les rails sont minutieusement contrôlés. On constate la présence de fissures similaires à celles qui avaient causé la rupture de Hatfield, avec une fréquence particulièrement alarmante, sur la plupart des lignes du pays.
L’enquête permet de comprendre que les gestionnaires privés investissaient très peu dans la sécurité et l'entretien des lignes, l’ensemble de ces dernières étant désormais en mauvais état[1].
Conséquences
En conséquence, Railtrack, la société propriétaire et gestionnaire du réseau ferroviaire britannique, déclenche une campagne générale, et coûteuse, de remplacement des rails défectueux. Pour cela, elle demande des subventions au gouvernement. Ces faits mirent en évidence le sous-investissement dont avait souffert le réseau britannique malgré les bénéfices réalisés par Railtrack. La spirale des coûts qui s'enclenche alors entraîne une série d'événements qui expliquent l'effondrement final de l'entreprise et son remplacement par une société sans but lucratif, Network Rail.
Notes et références
↑Julian Mischi et Valérie Solano, « Accélération de la privatisation du rail en Europe », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )