Selon les sources et le contexte, on rencontre d'autres formes : Abonwa, Abourés, Abule, Abure, Agoua, Akaplass, Akaples, Akapless, Asoko, Compa, Essouma, Esuma[2].
La culture Abouré est présentée notamment dans le musée du parc M'ploussoué de Bonoua[4].
Histoire
Les Abouré vivaient à l'emplacement actuel des Agni-Sanwi sous l'appellation de Kompa[1]. À l'arrivée des Agni , ils ont migré vers l'Ouest ont créé un royaume dont la capitale est Bonoua.
Les Abouré ont connu aussi des périodes de conflits, notamment avec leurs voisins, les Agni à l'époque d'Aka Esouin, roi du Krinjabo aux environs de 1770[1].
lls se sont également rebellés à la fin du XIXe siècle contre le colonisateur français sous le règne de Kadjo Amangoa, alors qu'ils avaient signé un traité avec la métropole en 1842 par l'explorateur Bouët-Willaumez[5].
Notes et références
↑ ab et cRaymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 1 : A-B, Abidjan, NEA, 1986, 287 p. (ISBN2-7236-0733-X), p. 27
↑Adou Koffi, « Socio-historical factors for improved integration of local museums: Zaranou and Bonoua, Côte d'Ivoire », in Claude Daniel Ardouin et Emmanuel Arinze (dir.), Museums and the community in West Africa, James Currey, Washington, DC et Londres, 1995, p. 87-94 (ISBN978-0-85255-227-8)
↑« Pour rendre hommage au grand résistant Kadjo Amangoua » (sur Abidjan Talk, 21 octobre 2005) abidjantalk.com
Voir aussi
Bibliographie
(en) Monica Blackmun Visonà, « The Lagoons peoples », in Art of Côte d'Ivoire: from the collection of the Barbier-Müller Museum, Genève, vol. 1, 1993, p. 368-383, 416
(en) Peter Mark, « Two carved columns from Grand Bassam », in African arts (Los Angeles), n° 20 (2), , p. 56-59, 84
(en) James Stuart Olson, « Aburé », in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 6 (ISBN978-0-313-27918-8)
(en) Robert T. Soppelsa, « Western art-historical methodology and African art : Panofsky's paradigm and ivoirian mma », Object and intellect: interpretations of meaning in African art, in The Art journal (New York), vol. 47, 1988, n° 2, p. 147-153
Monica Blackmun Visonà, « Artistes et guérisseurs chez les populations lagunaires », in Godo-Godo (Abidjan), n° 9, 1986, p. 57-72
Remi Clignet, Tradition et évolution de la vie familiale en Côte d'Ivoire : étude comparative sur les transformations de la famille restreinte au sein d'une société matrilinéaire, les Abourés et d'une société patrilinéaire, les Bétés, EPHE, Paris, 1963, 256 p. (thèse de 3e cycle)
Stéphan Dugast, « Classes d'âge, chefferie et organisation dualiste : les Abouré de la Basse Côte-d'Ivoire », in Cahiers d'études africaines (Paris), No. 35 (2-3), n° 138-139, 1995, p. 403-454
E. S. Ehouman, « Dieu dans trois contes abourés », in Annales de l'Université d'Abidjan, série J, Traditions orales Abidjan, 1978, vol. 2, p. 7-45.
G. Niangoran-Bouah, « L'organisation sociale des Abouré», École pratique des Hautes études, VIe section, mémoire n°120, Paris, 1959.
G. Niangoran-Bouah, « Le village Abouré», cahiers d'ettudes africaines, 1,2, n°2, 1960.
G. Niangoran-Bouah, « Les Abouré, une société lagunaire de Côte d'Ivoire», Annales de l'Université d'Abidjan, Série D, Lettres et Sciences Humaines, 1965.
Simone Ehivet-Ehouman, Vision de la femme dans le conte Abouré, Mémoire de maîtrise, Université de Paris XIII, Paris, 1976, 194 p.