Abou Hafs al-Ourdani
Abou Hafs al-Ourdani[5],[6] (arabe : ابو حفص الاردني), aussi connu sous le nom d'Abou Khavs (1973 - ), est un djihadiste jordanien, qui dirigeait le bataillon des moudjahidine arabes en Tchétchénie. Il était l'un des adjoints d'Abou al-Walid, auquel il succède après la mort de ce dernier. BiographieIl naît en Jordanie en 1973. Son nom de naissance serait Farid Youssef Amirat ou Faris Youssef Amirat[2]. Dans les années 1990, il est connu pour avoir combattu dans les Balkans et lors de la guerre civile au Tadjikistan, aux côtés d'Ibn al-Khattab et d'Abou al-Walid. Après la mort d'Abu Walid le , il devient émir du bataillon des moudjahidine arabes en Tchétchénie. Il est soupçonné d'avoir entretenu des liens avec la direction centrale d'Al-Qaïda, mais cette accusation n'a jamais été prouvée. Le gouvernement russe l'accuse entre autres d'avoir financé la prise d'otages de Beslan alors même qu'il l'a condamné et a nié toute implication dans cette dernière[7]. En , Colin Powell, alors secrétaire d'État américain, le désignait comme un émissaire d'Al-Qaïda pour le Caucase, étroitement lié au Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, alors chef de l'organisation en Irak[8]. Le , al-Ourdani appelle dans un communiqué à s'en prendre aux intérêts russes et américains en Tchétchénie[9]. Ces propos ont probablement contribué à nourrir sa réputation d'« émir » présumé d'Al-Qaïda dans le Caucase. Le , dans une interview diffusée sur Kavkazcenter, il annonce avoir incité de jeunes civils à rejoindre ses rangs[10]. DécèsAbou Hafs al-Ourdani est abattu par les autorités russes le , à Khassaviourt, au Daghestan. Son décès est confirmé par les rebelles[11]. Le , un certain Muhannad lui succède à la tête du bataillon. Références
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