Natif d'Arbaoun[3] et issu de la confédération berbères des Beni Foughala[4],[5] , Abdelmalek Benhabylès est diplômé en droit[3], est marié[3] et père de famille[6].
Il est l'un des initiateurs, aux côtés de Ahmed Mahsas et de Belkacem Radjef du message l’appel à la raison et connu aussi par neutralisme posItif, ce message fut apporté par Mohamed Boudiaf à Alger avant la rencontre du CRUA, durant [9]. Abdelmalek Benhabylès fut élu à la direction des centralistes lors du congrès (PPA-MTLD) d’ [10].
À la suite de la déclaration du Conseil constitutionnel[20], le constatant la vacance définitive du pouvoir de la présidence de la République à la suite de la démission du président Chadli Bendjedid et la dissolution de l'Assemblée populaire, il aurait pu assumer la charge de chef de l'État par intérim. Toutefois, un cas non prévu par la Constitution l'en a empêché, ce dont il est fait référence dans la déclaration qu'il a signé en tant que président du Conseil constitutionnel, où considérant que la Constitution n’a pas prévu dans ses dispositions le cas de conjonction de vacances de l’Assemblée populaire nationale par dissolution et de la présidence de la République par démission dans son article 84, il est déclare qu’il appartient aux institutions investies de pouvoirs constitutionnels, visées aux articles 24, 75, 79, 129, 130 et 153 de la Constitution, de veiller à la continuité de l’Etat et de réunir les conditions nécessaires au fonctionnement normal des institutions et de l’ordre constitutionnel[21]. Le , son mandat de président du Conseil constitutionnel achevé, il est remplacé par Saïd Bouchair[6].
Il est sollicité pour être président de l’Académie de la société civile algérienne[22] en 2004[23]. À la fin de son mandat, il est remplacé par Djafri Djadi Chemai[23].
Rôle diplomatique entre l'Algérie et le Japon
Abdelmalek Benhabylès a également été président d'honneur de la relation Algérie-Japon et fondateur de la relation entre l'Algérie et le Japon[24]. En 1988, il a créé l'Association d'amitié algéro-japonaise[25].
Le , Abdelmalek Benhabyles reçoit le grand cordon de l'ordre du Soleil levant par l'ambassade du Japon à Alger[26].
Socrate
Abdelmalek Benhabylès est surnommé Socrate[27].
Dans une de ces citations sur l'histoire algérienne, il disait que « depuis la conquête de l’Algérie, l’idée de conscience nationale a existé déjà et que la lutte du peuple algérien n’a jamais cessé. »[28] lors d'une conférence sur le militantisme politique et révolutionnaire en Algérie, du PPA au FLN organisé par l'Association Machaâl Chahid[28].
Sa vision fut reprise par un membre de la Fondation du 8 mai 1945, il dira que « Le conflit mondial s’achevait avec la victoire des Alliés. La participation conséquente des Algériens à ce conflit à leur côté, mais à titre d’anationaux et de non-citoyens dans le cadre d’une souveraineté française disloquée, devait mener la logique de la tutelle coloniale jusqu’au bout de l’absurde ; le colonisé appelait à la libération de son propre colonisateur »[29].
Notes et références
↑Orthographes alternatives : Abdelmalek Benhabyles ou Abdelmalek Benhabiles
↑Mohammed Harbi, Aux origines du Front de libération nationale: la scission du P.P.A.-M.T.L.D. : contribution à l'histoire du populisme révolutionnaire en Algérie, vol. 5, C. Bourgois, , 313 p. (lire en ligne), p. 38.
↑Chafik Mesba, « C'est la Révolution algérienne qui a porté les diplomates algériens, ce ne sont pas les diplomates algériens qui ont porté la Révolution algérienne » (Entretien avec Lakhdar Brahimi, mené par Mohamed Chafik Mesba », Le Soir d'Algérie, (lire en ligne).
↑Benjamin Stora, Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, p. 104, 1985