Dans un premier temps, elle commence sa carrière professionnelle en tant que graveuse, mais devient par la suite une peintre spécialisée dans les tableaux de grandes dimensions suivant les styles de Jérôme Bosch et Georges Bataille[4]. L'artiste se bat contre la discrimination exercée envers les femmes et les personnes non blanches au sein du monde de l'art[5]. Elle est notamment invitée pour parler du lien entre l'art et le féminisme au centre Pompidou en 2019[6].
Intéressée par le concept de suppression de la division de l'espace entre artiste et visiteur au sein des galeries, elle invite ces derniers à contribuer sur place à ses œuvres[8]. On note par ailleurs la présence de la sexualité et du corps humain d'une façon très marquée dans les œuvres d'Aïcha Snoussi, à travers la combinaison de la science et de la mystique[9],[10].
Lors de son exposition de 2016 à l'ambassade de la Tunisie à Londres, elle présente un tableau peint en rouge sur les murs de l'ambassade[11]. En 2017, une série de ses illustrations, Le Livre des anomalies, est exposée à la foire d'art contemporain Art Paris[12],[13],[14].
Parmi les autres expositions auxquelles elle a participé ou bien organisé, on peut citer :
↑ a et bCharlotte Fauve, « Dalila Dalléas Bouzar, Aïcha Snoussi et Laura Henno : trois lauréates du prix SAM à découvrir à Paris », Télérama, (ISSN0040-2699, lire en ligne, consulté le ).