Chloé Aïcha Boro grandit à Ouagadougou près de la carrière de Balolé[1]. Elle étudie la littérature moderne[2] et poursuit une carrière de journaliste[3]. Elle écrit pour les magazines et journaux burkinabés La Voix du Sahel et Le Marabout, et publie son premier roman, Paroles orpheline, en 2006. Partiellement autobiographique, il reçoit le prix Naji Naaman au Liban. Chloé Aïcha Boro se tourne vers le cinéma . Elle est assistante réalisatrice et présentatrice de l'émission télévisée Koodo, recevant le prix Galian en 2006[4]. Elle produit un documentaire sur les organismes génétiquement modifiés et présente une émission de radio pour Radio Gambidi. En 2010, Boro s'installe en France[5].
En 2012, elle réalise son premier film, Sur les traces de Salimata[6]. Chloé Aïcha Boro sort son premier long métrage documentaire, Farafin Ko, en 2014[7]. En 2017, elle réalise France-Aurevoir, le nouveau commerce triangulaire. Il est nommé meilleur documentaire au Festival international de cinéma vues d'Afrique à Montréal[3]. Le film examine le commerce triangulaire du coton[1]. En 2018, elle écrit le roman Notre Djihad intérieur, examinant les thèmes de l'exil et des contradictions de la foi en racontant l'histoire d'un expatrié africain vivant en France et retournant dans son village[5].
En 2022, Al Djanat (Paradis originel) sort sur les écrans. Cette fois, elle filme l'histoire familiale. Chloé Aïcha Boro est une Boro, apparentée à la famille Coulibaly au sein du peuple des Malinkés. Son oncle Ousmane meurt piétiné par la foule lors de son Hajj à La Mecque. Il laisse 19 enfants et des frères. Les frères veulent vendre la cour ancestrale. Une partie des enfants souhaitent garder la cour et perpétuer la tradition. Le conflit est porté devant le tribunal. La caméra de Chloé Aïcha Boro suit les principaux protagonistes[10].