le commissaire britannique pour la Galilée, Lewis Andrews, accusé de préparer l’expulsion des Arabes de la région, est assassiné. Les britanniques dissolvent le comité suprême arabe et arrêtent plusieurs de ses membres. Le mufti est relevé de toutes ses fonctions officielles et s’enfuit au Liban où il demeure en résidence surveillée[1].
L’agitation reprend en Palestine. Elle s’étend à tous le pays, particulièrement dans les régions rurales où des bandes armées attaquent les voies de communications et les implantations juives. Dans les grandes villes, les révoltés parviennent un temps à prendre le contrôle des vieux quartiers du centre-ville. Tout Arabe accusé de collusion avec les sionistes ou les Britanniques est exécuté. Les druzes palestiniens préfèrent collaborer avec les sionistes. Leurs villages sont attaqués par les musulmans. La répression des Britanniques, rejoints par une partie des notables arabes, est très dure. La loi martiale est établie[2].
cinq ouvriers agricoles juifs sont assassinés au kibboutz de Kiryat-Anavim par des Arabes; en réaction, l’Irgoun lance une série d’attentats contre les nationalistes palestiniens[1].
« dimanche noir ». Six Arabes sont tués par l’Irgoun dans plusieurs fusillades à Jérusalem. Les autorités britanniques établissent le couvre-feu[1].