2e régiment de grenadiers « roi Frédéric-Guillaume IV » (1er régiment d'infanterie poméranien)
2e régiment de grenadiers « roi Frédéric-Guillaume IV » (1er régiment d'infanterie poméranien)
Le 2e régiment de grenadiers « roi Frédéric-Guillaume IV » (1er régiment d'infanterie poméranien) est une unité d'infanterie de l'armée prussienne, qui est fondée en 1679. HistoriqueLe 20 février 1679, le Grand Électeur donne au colonel von Ziethen la capitulation pour former un régiment de fantassins avec huit compagnies. De 1690 à 1697, le régiment est à la solde des Hollandais. De 1808 à 1815, l'unité s'appelle 1er régiment d'infanterie de Poméranie, puis jusqu'en 1835, le 2e régiment d'infanterie « prince héritier de Prusse » (1er régiment d'infanterie poméranien). Ensuite, il est nommé 2e régiment d'infanterie pendant cinq ans puis jusqu'en 1860 2e régiment d'infanterie du roi. De 1861 jusqu'à sa dissolution en 1919, il est appelé 2e régiment de grenadiers « roi Frédéric-Guillaume IV » (1er régiment d'infanterie poméranien). Depuis 1895, le régiment est subordonné à la 5e brigade d'infanterie dans la 3e division d'infanterie à Stettin.
Première Guerre mondialeAvec le début de la Première Guerre mondiale, l'unité est mobilisée le 2 août 1914. Associé à la 5e brigade d'infanterie, le régiment se déplace en Belgique neutre et prend part aux batailles sur la Gète et de Mons. Cette période est suivie de combats intenses sur le front ouest. Le 2 septembre 1914, une partie de l'unité est engagée dans le combat de Mortefontaine qui est considéré comme le combat le plus proche de Paris et le « point extrême de l'avance ennemie »[1]. Fin décembre 1914, le régiment est transféré sur le front de l'Est, où il est en action dans une subordination changeante jusqu'à la fin de la guerre. Sa dernière affectation est la 5e brigade d'infanterie de réserve de la 3e division de réserve le 22 août 1918. Après-guerreAprès l'armistice de Compiègne, les restes du régiment rentrent chez eux et sont démobilisés à Stettin à partir du 6 décembre 1918 et finalement dissous le 30 septembre 1919. Des corps francs sont formés à partir de certaines de ses parties, qui servent de 1er et 4e bataillons du 3e régiment d'infanterie de la Reichswehr. La tradition est reprise dans la Reichswehr par décret du chef du commandement de l'armée le général d'infanterie Hans von Seeckt, le 24 août 1921, par les 1re et 2e compagnies du 5e régiment d'infanterie (prussien) à Stettin. Dans la Wehrmacht, le 5e régiment d'infanterie perpétue la tradition. Chefs de régiment
Commandants
Bibliographie
Liens externes
Références
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