L'étape part du Pont du Gard et après quelques kilomètres de plat, la route s'élève avec la côte de la Rochette-du-Buis et surtout à 10 kilomètres de l'arrivée, le col de la Sentinelle.
Déroulement de la course
Du fait de la chaleur, les délais d'élimination sont calculés à partir du groupe maillot jaune et non à partir du premier de l'étape. Le début d'étape est animé : une trentaine de coureurs parvient à s'extirper du peloton grâce à la première impulsion de Thomas De Gendt. D'autres cadors figurent dans ce groupe comme Rui Costa, Greg Van Avermaet, Nicolas Roche, Dylan Teuns ou Matteo Trentin. Presque toutes les équipes ont placé un homme à l'avant, sauf Ineos, la Groupama-FDJ et la Jumbo-Visma qui protègent leur leader, et les équipes Arkéa-Samsic et Total Direct Énergie. Ayant loupé le coche, cette dernière roule à l'avant pour tenter de rattraper le groupe échappé. Mais les autres équipes refusent de collaborer, les sprinteurs n'étant pas intéressés par l'étape. Après une heure de poursuite où le peloton n'a fait que perdre du temps sur les échappés, Peter Sagan demande lui-même aux Total Direct Énergie de cesser de rouler pour ne plus épuiser les coureurs. La victoire à Gap se joue donc entre les hommes à l'avant. Dans les 30 derniers kilomètres, un groupe de 11 coureurs part devant pour aborder en tête le col de la Sentinelle. Matteo Trentin place une attaque pour partir en solitaire, et malgré des tentatives de Pierre-Luc Périchon ou Kasper Asgreen pour le rattraper, il ne sera plus rejoint jusqu'à l'arrivée à Gap où il s'impose. Le peloton arrive 20 minutes après les échappés, aucun du groupe n'étant réellement menaçant au classement général.
Chaque jour, un maillot jaune différent est remis au leader du classement général, avec des imprimés rendant hommage à des coureurs ou à des symboles qui ont marqué l'histoire de l'épreuve, à l'occasion du centième anniversaire du maillot jaune[1].
Le lieu de départ, Le Pont du Gard, est représenté sur le maillot du leader.