Évelyne Beaudin
Évelyne Beaudin est une femme politique québécoise, née à Rouyn-Noranda au Canada le . Elle est élue mairesse de Sherbrooke lors des élections municipales de 2021, devenant ainsi la première femme de l'histoire de la ville à occuper ce poste[1]. BiographieÉvelyne Beaudin naît à Rouyn-Noranda, Québec, Canada[2],[3]. Quelques mois après sa naissance, sa famille déménage à Sherbrooke[2]. Elle est économiste de formation[4]. Elle détient en effet un baccalauréat intégré en économie et politique de l'Université Laval et elle a étudié l'économie dans le cadre d'une maîtrise à l'Université de Sherbrooke[5]. Parcours politiqueEn 2011, Évelyne Beaudin est l'une des fondatrices du parti Option nationale[6]. En 2012, Évelyne Beaudin fait son entrée dans la vie politique de Sherbrooke, où elle se présente comme candidate pour Option nationale aux élections du Québec[7]. En 2013, elle tente de se faire élire comme conseillère municipale indépendante dans le district du Carrefour, mais est battue par le conseiller sortant[8]. Elle fonde le parti Sherbrooke citoyen le [9]. La même année, elle s'implique comme membre du « Collectif pour l'équité toponymique au Québec », un groupe qui milite pour une meilleure représentation des femmes dans la toponymie de la province[10],[11]. En 2017, elle est élue conseillère municipale à Sherbrooke, dans le district du Carrefour (qui fait partie de l'arrondissement des Nations)[12]. L'année suivante, elle remplace Hélène Pigot comme cheffe du parti politique Sherbrooke citoyen[13]. En 2021, elle brigue la mairie de Sherbrooke[14]. Sa campagne est alors axée sur les questions liées à une plus saine gestion des finances et à la protection de l'environnement[15]. Elle s'engage aussi à faire du transport en commun un dossier prioritaire[16]. Elle remporte la victoire face à l'ex-ministre et député libéral de Sherbrooke Luc Fortin et au maire sortant Steve Lussier[17],[18]. En , Évelyne Beaudin, annonce un arrêt de travail pour une durée indéterminée, révélant une incapacité à gérer la pression de ses fonctions[19]. Son départ laisse un vide préoccupant dans la gestion de la ville et souligne les faiblesses de son leadership. Beaudin semble dépassée par ses responsabilités, tout en admettant sa crainte que ses adversaires politiques profitent de son absence pour affaiblir davantage son administration[19]. Évelyne Beaudin reprend ses fonctions fin [20]. Dans une entrevue, elle exprime son épuisement face aux multiples responsabilités et reconnait avoir négligé son propre bien-être[20]. Beaudin critique le manque de progrès sur des dossiers majeurs comme la crise du logement et la participation citoyenne, admettant que plusieurs engagements risquent de ne pas être tenus. Elle dénonce également les tensions grandissantes à l'hôtel de ville, attribuant l'échec de certains projets à l'opposition, qu'elle accuse de faire obstruction. En 2024, un rapport de la Commission municipale du Québec (CMQ) souligne des problèmes de micro gestion et de communication au sein de son administration [21]. Le rapport met en avant un manque de confiance entre l'exécutif et les fonctionnaires, avec des procédures parfois inefficaces[22]. Beaudin, malgré ces critiques, défend son mandat en affirmant qu'elle a œuvré pour une plus grande transparence et une gestion publique plus engagée. Évelyne Beaudin annonce qu'elle ne se représentera pas aux élections municipales de [23]. Après un mandat marqué par des moments tumultueux à la mairie de Sherbrooke, elle choisit de se retirer, laissant sa place à une nouvelle génération de leaders. Son passage à l'hôtel de ville a été jalonné par des conflits internes et des départs au sein de son équipe, en particulier la démission de membres clés de l'exécutif, tels que Claude Dostie et Philippe Pagé. Résultats électorauxRésultats
Notes et références
Liens externes
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