Étienne DeydierÉtienne Deydier
Étienne Deydier, né à Pont-de-Vaux (Dombes actuel département de l'Ain) le , mort à Nyon (canton de Vaud, Suisse) le [1], est un homme politique de la Révolution française. BiographieÉtienne Deydier est notaire royal et géomètre feudiste dans sa ville natale sous l'Ancien Régime. En septembre 1791, il est élu député de l'Ain, le troisième sur six, à l'Assemblée nationale législative[2]. Il vote en faveur des mises en accusation de Bertrand de Molleville, ministre de la Marine, et du marquis de Lafayette. Deydier est réélu par son département en septembre 1792, le premier sur six, à la Convention nationale[3]. Dès le début de la session parlementaire, aux côtés d'Anthoine et de Coustard, il est envoyé en mission aux frontières suisses du département du Doubs[4], et est élu membre du Comité de Division[5]. Deydier siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort sans conditions. Il s'oppose à la mise en accusation de Marat[6] et au rétablissement de la Commission des Douze[7]. Lors des élections de l'an IV, Deydier est élu député au Conseil des Anciens où il siège jusqu'en prairial an VI (mai 1798)[8]. Le , il est nommé juge au tribunal d'appel de l'Ain, et le , il devient conseiller à la cour impériale de Lyon. Il démissionne après la première abdication de Napoléon Bonaparte et reprend son poste durant les Cent-Jours. Lors de la seconde Restauration, Deydier est visé par la la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides et les soutiens aux Cent-Jours. Il se retire à Nyon où il Marie Henriette Montginot en 1822[9] et où il meurt deux ans plus tard[1]. Sources
Notes et références
Liens externes
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