Étienne-Antoine Parrocel, né à Avignon le et mort à Marseille le , est un peintre et écrivain français.
Sa vie
Destiné au commerce par son père, Étienne-Antoine Parrocel quitte le collège dès l'âge de quinze ans ; mais il achève lui-même son éducation et mène de front ses travaux artistiques et littéraires. Il est attaché pendant très longtemps au journal Nouvelliste de Marseille et collabore comme critique d'art à plusieurs journaux. Il écrit plusieurs ouvrages et s'adonne également à la peinture. En tant que descendant d'une véritable dynastie de peintres, voir son arbre généalogique à la rubrique Parrocel, il arrive à rassembler une collection de tableaux que ses ancêtres avaient disséminés un peu partout. Il est également musicien : il compose plusieurs romances éditées à Paris par Richard, Paccini ou Meissonnier.
Son œuvre
Peinture
Le musée Calvet d'Avignon possède les deux toiles suivantes :
Le dernier banquet des girondins, d'après Philippoteaux.
La mort de Turenne.
Ouvrages littéraires
Monographie des Parrocel. Essai, Marseille, Joseph Clappier, , 195 p. (lire en ligne)
Annales de la peinture. Ouvrage contenant l'histoire des Écoles d'Avignon, d'Aix et de Marseille., Paris, C. Albessard et Bérard, , 616 p. (lire en ligne)
Discours et fragments, Marseille, Joseph Clappier, , 364 p. (lire en ligne)
L'Art dans le midi. Célébrités marseillaises. Marseille et ses édifices, architectes et ingénieurs du XIXe siècle, t. I, Marseille, Chatagnier aîné, , 372 p. (lire en ligne)
L'Art dans le midi. Célébrités marseillaises. Marseille et ses édifices, architectes et ingénieurs du XIXe siècle, t. II, Marseille, Chatagnier aîné, , 351 p. (lire en ligne)
L'Art dans le midi. Célébrités marseillaises. Marseille et ses édifices, architectes et ingénieurs du XIXe siècle, t. III, Marseille, Chatagnier aîné, , 355 p. (lire en ligne)
L'Art dans le midi. Célébrités marseillaises. Marseille et ses édifices, architectes et ingénieurs du XIXe siècle, t. IV, Marseille, Chatagnier aîné, , 351 p. (lire en ligne)
L'Art dans le midi : des origines et du mouvement artistique et littéraire jusqu'au XIXe siècle, Marseille, Barlatier-Feissat, , 181 p.
Histoire documentaire de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille, t. I, Paris, Imprimerie Nationale, , 522 p. (lire en ligne)
Histoire documentaire de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille, t. II, Paris, Imprimerie Nationale, , 374 p. (lire en ligne)
Distinctions
Étienne Antoine Parrocel est fait chevalier de la Légion d'honneur le [1]. Il est reçu à l'Académie de Marseille le [2].
Armoiries
Le blason des Parrocel est d'or à trois flêches d'azur en bande. Ces armes, timbrées d'un casque de profil, se voient au bas du portrait de Joseph Parrocel gravé par Will en 1774 d'après H. Rigaud;
Notes et références
↑Émile Perrier, Les bibliophiles et les collectionneurs provençaux, Marseille, Barthelet, , 560 p., p. 383
↑Louis Toussaint Dassy, L'Académie de Marseille : Des origines, ses publications, ses archives, ses membres, Marseille, Barlatier-Feissat, , 638 p., p. 606
Annexes
Bibliographie
André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN978-2-86276-441-2), p. 347