Étangs de CorotLes étangs de Corot se situent à Ville-d'Avray, dans les Hauts-de-Seine (France). Ils comportent deux étangs. HistoriqueLe Vieil Étang, en amont, couvre plus d’un hectare. Il était exploité par les Célestins pour la pêche, avant d’être acheté par le duc d’Orléans en 1739. L’Étang Neuf, qui couvre environ trois hectares, fut aménagé en 1690 par dit Monsieur (Philippe d'Orléans), frère de Louis XIV, pour servir de réservoir aux jeux d’eau de son parc à Saint-Cloud. Un aqueduc souterrain relie toujours l’étang au Grand Réservoir du parc et alimente en eau les bassins et les cascades. Le peintre Jean-Baptiste Camille Corot qui aimait fréquenter ces étangs leur laissa son nom. Le site est classé depuis le 21 septembre 1936. Travaux des années 2020Le Centre des monuments nationaux chargé de la gestion du site depuis 2015, a réalisé un diagnostic complet de l'état des digues. Face à un risque majeur de rupture, l’étude a conclu à la nécessité de procéder à des travaux de consolidation d’urgence[1]. Face à l’enjeu de sécurité public et à l’urgence de la situation, la préfecture des Hauts de Seine a demandé au CMN de réaliser des travaux de consolidation pérennes. Validés par la commission des sites et par les services de l’État chargés de la protection de l’environnement, les travaux ont débuté à l’automne 2019. En sécurisant le système hydraulique des Etangs de Ville-d’Avray et réalisés selon une règlementation précise liée à la conservation patrimoniale du site, les travaux permettent de protéger les riverains contre le risque de rupture des barrages et plus largement de conserver ce site havre de paix et de verdure en plein cœur de l’Ile-de-France. Ces travaux entraînent toutefois des dégradations du site[2], notamment l'abattage de quatorze arbres, dont sept centenaires[3]. De plus, un tiers du déversoir se trouve sur le terrain de la société immobilière Gecina, propriétaire du Domaine de la Ronce[4]. Les travaux sont donc arrêtés en 2021. En 2022, il est envisagé l'expropriation de la société foncière Gecina, propriétaire d'une parcelle, afin de permettre la relance de ces travaux[5],[6]. Les tableaux de Corot
Notes et références
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