Il épouse à Saint-Vougay, le , Sidonie Marie Thérèse de Forsanz du Houx, née le , morte au château de Kermenguy le , fille d'Hilarion-Corentin-Damas, comte de Forsanz du Houx, propriétaire du château de Kerjean, et de Sidonie-Marie-Louise de Brilhac, dont :
Gaston-Marie-Guy, comte de Kermenguy, chef de nom et d'armes, né au château de Kerjean en Saint-Vougay, le .En tant que zouave pontifical, il prend part à la Bataille de Mentana et obtient la médaille de Bene-Merenti . Il rejoint les volontaires de l'Armée de l'Ouest en 1870. Puis, il est élu maire de Cléder et conseiller d'arrondissement de Morlaix pour le canton de Plouzévédé. Il épouse le à Saint-Pol-de-Léon, Pauline-Marie de Saisy de Kerampuil, née le au Château de Tronjoly en Cléder, fille de François-Marie-Louis, comte de Saisy de Kerampuil et d'Ambroisine-Marie de Parcevaux de Tronjoly, dont 6 enfants.
Sidonie-Marie-Anne de Kermenguy, née le à Kermenguy. Elle épouse le , Arthur-Louis-Marie de Dieuleveult, fils de Paul-Timothée de Dieuleveult, maire de Tréguier, conseiller général des Côtes du Nord, député à l'Assemblée législative de 1849 à 1851, et d'Olympe-Marie-Françoise de Kermenguy. (Les deux époux sont cousins germains), dont 2 fils. Il s'agit de la famille de Philippe de Dieuleveult, explorateur et homme de télévision, disparu tragiquement lors d'une mission en Afrique).
Alphonse-Marie, vicomte de Kermenguy, né le à Kermenguy, maire de Carantec (F). Il épouse le , Jeanne de Kergrist, fille de François de Kergrist et d'Aélaïde-Marie-Caroline de La Boëssière de Lennuic, dont 7 enfants.
Gabriel-Marie de Kermenguy, né le . Il épouse le , Blanche de Bernon, née le , fille d'Ange-Armand, baron de Bernon et de Blanche de Bonans (SP).
Vie politique
Émile de Kermenguy est élu conseiller général du canton de Plouzévédé en 1842, puis maire de Saint-Pol-de-Léon en 1848. Il démissionne de son mandat de conseiller général en 1851 pour désapprouver le coup d'État du .
En 1869, sur l'insistance de ses amis, il accepte de se présenter aux élections au Corps législatif et obtient 10 000 voix contre 12000 au candidat officiel. En 1871, il reprend par l'élection son siège de conseiller général et est élu représentant monarchiste du Finistère pour la 2e circonscription (Morlaix) en février. Faisant partie des monarchistes majoritaires, mais, divisés, il siège à la droite de l'Assemblée nationale, et, après la fin de la Commune (), il rallie les partisans d'Henri V, comte de Chambord, méfiants tant à l'égard des royalistes réalistes comme Adolphe Thiers que des royalistes catholiques ultramontains emmenés par Monseigneur Dupanloup.
En 1875, il vote contre l'amendement Wallon qui confirme la République en ayant voté auparavant pour le prolongement du mandat de Mac Mahon et contre l'exil de la famille royale.
Réélu comme député du Finistère à la Chambre des députés en 1877, en 1881, en 1885, 1889 et en 1893, il se montre un opposant résolu aux lois sur l'enseignement et à la politique coloniale des gouvernements républicains[1]. En 1885, il est réélu sur une liste monarchiste conservatrice qui est élue tout entière et votera contre le retour au scrutin d'arrondissement.
Il meurt trois mois après sa dernière réélection, le à Paris, en ayant siégé comme législateur pendant 22 ans.